Brasilidade - notícias com um toque brasileiro

Depuis le 23 mars 2009, je me rends tous les jours dans un cyber café pour utiliser Internet (usage personnel et professionnel) et régulièrement dans une cabine téléphonique pour passer mes appels (personnels, professionnels, en France et à l’étranger).

Depuis le 23 mars, je suis privée de ligne téléphonique et d’Internet (et des chaînes télévisées qui font partie de l’offre proposé par l’opérateur France Télécom-Orange avec lequel je souscris mon abonnement).

Le 23 mars, à 15 heures, ma connexion Internet a été interrompue et ma ligne téléphonique coupée. Pensant être confrontée à un problème technique, j’appelle le 3900 depuis mon portable. Je reste un bon moment en ligne avec un conseiller qui m’apprend que je n’étais plus abonné chez France Télécom car j’avais demandé un dégroupage total de ma ligne auprès d’un autre opérateur !

Stupéfaite, je lui explique que je n’avais rien demandé de tout !!! Dans ce cas, m’explique le conseiller, vous êtes victime d’un dégroupage abusif et vous devez vous rendre dans une boutique FT afin de signer une attestation et mettre en route une procédure contre l’opérateur « pirate ».

Depuis le 23 mars, j’attends la suite de la procédure, j’écris dans un cyber café et j’appelle (en France et à l’étranger) depuis une cabine téléphonique (qu’il pleuve ou pas, en essayant de respecter les décalages horaires… !). Depuis, j’ai contacté une association de défense des consommateurs, j’ai appris plein de choses sur le dégroupage sauvage et je pense aux victimes (des milliers, selon FT), qui comme moi ont déjà vécu cette situation absurde.

Si je vous écris aujourd’hui (depuis mon poste au cyber café) c’est parce que je pense aux futures victimes du piratage téléphonique et que ma seule arme contre les pirates c’est l’écriture, la dénonciation, la médiatisation.

Bien loin des côtes Somaliennes, tout près de la Méditerranée, je continue à naviguer. Les eaux sont troubles. On a volé les moteurs de ma barque. Je mets les voiles. Je garde le cap. J’avance.

S. Conte

Vous avez souscrit un contrat d'abonnement avec France Telecom c'est-à-dire avec, comme on le dénomme dans le jargon technique, « un opérateur de boucle locale » ou encore « opérateur historique » compte tenu du fait qu'autrefois cette société avait le monopole de la téléphonie fixe en France.

Aujourd'hui, de nombreux concurrents, les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) et les câblo-opérateurs proposent des offres multiservices incluant le téléphone, l'Internet et la télévision (offre triple play). Chaque client peut, bien sûr, s'abonner auprès de l'opérateur de son choix, voire en changer. Ainsi, lorsque vous décidez de quitter France Telecom pour un nouvel opérateur, ce dernier passe une commande de dégroupage auprès de l'opérateur de boucle locale (l'opérateur historique).

Le dégroupage est une opération technique qui permet à tous les opérateurs de télécommunications l'accès au réseau téléphonique local. A l'issue de cette opération de dégroupage, le nouvel opérateur gère pour votre compte tout ou partie des fréquences (votre ligne) à la place de l'opérateur historique. Lorsque France Telecom reçoit la commande de dégroupage présentée par un opérateur concurrent, la société s'adresse à un technicien afin d'intervenir dans le répartiteur, une sorte d'armoire regroupant physiquement l'ensemble des lignes téléphoniques des usagers, et donc la vôtre. En fait, le technicien de France Telecom va déconnecter (couper « la paire de cuivre ») les deux fils électriques de votre ligne téléphonique reliée à France Telecom pour la reconnecter ensuite chez le nouvel opérateur qui a passé la commande de dégroupage. La technique est la même quand vous avez décidé de passer d'un fournisseur d'accès Internet à un autre.

Le dégroupage abusif

Tout va bien lorsque c'est vous qui avez sollicité le dégroupage auprès de France Telecom. Mais il arrive que la demande de dégroupage soit effectuée à l'insu de l'abonné, qui n'est absolument pas au courant de ce qui se trame : des vendeurs peu scrupuleux travaillant pour un FAI et à l'affût d'une commission juteuse vont en effet prétendre que vous avez demandé votre dégroupage, alors qu'il n'en est rien. Comment ont-ils obtenu vos coordonnées et votre numéro de ligne ?

Les moins scrupuleux prennent tout simplement les coordonnées sur les annuaires téléphoniques. Parfois, aussi, un vendeur vous téléphone sous couvert de sondage ou pour vous vanter les services téléphoniques de l'opérateur qui le paye, prétendant ensuite que vous avez donné votre consentement à la souscription d'un abonnement à distance.

Le piège peut s'avérer encore plus sournois : quelqu’un vous aborde dans la rue pour vous proposer de participer à un jeu-concours permettant de gagner, par exemple, un téléphone portable assorti de trois mois d'abonnement gratuit. On vous invite ensuite à signer un document et vous voici engagé chez un nouvel opérateur sans le savoir. Parfois, c'est suite à un simple appel téléphonique de votre part pour obtenir quelques renseignements auprès d'un opérateur que vous vous retrouverez abonné chez lui.

Ces manoeuvres sont bien entendu frauduleuses. Mais la perte de votre ligne peut tout aussi bien résulter d'une simple erreur matérielle, dont les sources sont multiples : au moment de souscrire son abonnement, l'abonné un brin étourdi communique un numéro de téléphone qu'il croit être le sien. Pas de chance, c'est le vôtre! Il peut arriver également que la personne qui, chez l'opérateur, saisit une demande d'abonnement, tape un chiffre à la place d'un autre. Et c'est un abonné qui n'a rien demandé qui perdra alors sa ligne. L'erreur du technicien peut également être à l'origine de vos tracas. Distrait ou pressé, il se rend dans le central téléphonique et déconnecte... votre ligne en lieu et place de celle dont le dégroupage a été demandé.

La téléphonie en chiffres

En France, le secteur des télécoms représente :

39,6 millions d'abonnements à un service téléphonique fixe

15,6 millions d'abonnements Haut débit fixe

55,3 millions de clients du téléphone Mobile

130 000 emplois directs6 milliards d'investissements

42,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires vers les clients finals

8,5 milliards d'euros de chiffres d'affairesentre opérateurs

100 millions de contrats avec le client final

(Chiffres 2007 cités par la Fédération française des Télécoms).

Source : Que Choisir

Pour en savoir + : www.allez-samba.com

Lídia JORGE - Le Vent qui siffle dans les grues

Notre monde contemporain croise dans ce roman un monde plus ancien dans lequel une vieille usine abrite le destin d’une famille nombreuse récemment arrivée d’Afrique.

Des mondes apparemment inconciliables que le hasard met en contact par l’intermédiaire de Milene Leandro, l’étrange jeune fille aux yeux de laquelle tout naît pour la première fois et dont la simplicité va tout bouleverser.

Dans son œuvre, Lídia Jorge fouille toujours au plus profond de la cruauté primaire des êtres. Ici, pour la première fois, elle nous découvre la perversité et la lâcheté qui l’accompagnent.

Rachel de QUEIROZ - Maria Moura

Tout destinait Maria Moura à devenir la maîtresse d’un grand domaine, pourtant, à la tête d’une bande d’hommes armés elle rançonne les voyageurs sur les routes du sertão brésilien et utilise tous les moyens que lui offre cette société rude et violente pour prendre le pouvoir et assurer sa liberté.

A partir de la véritable histoire de la première femme cangaceiro, Rachel de Queiroz construit un extraordinaire personnage de femme lancée dans des aventures haletantes, où l’action ne fait jamais oublier les ressorts psychologiques des relations de pouvoir. 

Mario SABINO - Le Jour où j’ai tué mon père

Tout le monde doit tuer le père pour pouvoir vivre, lui l’a fait simplement d’un coup sur la tête et par derrière. Ensuite, il a appelé la police et maintenant il raconte son histoire à une psychiatre.

Il essaie tous les instruments intellectuels pour analyser son acte, la philosophie, la religion, la psychologie, le comportementalisme : tout se révèle incapable d’expliquer son acte.

L’auteur nous perd avec malice, avec humour, avec une habileté diabolique pour troubler notre sens de l’ordre et de la réalité.

Il est facile de tuer, ce qui est difficile, c’est de savoir pourquoi on tue.

Aux Éditons Metailié

Exposition du 2 Avril au 9 Mai 2009

La  Galerie Pascal Gabert  présente un nouvel artiste brésilien Manfredo de Souzanetto dans une exposition intitulée « Organométricos », terme portugais composé des mots organique et  géométrique.

L’œuvre de Manfredo est portée par une dimension écologique où se marient le géométrique et l’organique pour constituer une nouvelle grammaire. Ses peintures et reliefs sont ourlés par des ondulations et des textures vibrantes grâce à  l’utilisation des pigments et des couleurs naturelles trouvées dans la terre brésilienne.

Les peintures sont parfois travaillées sur leurs deux faces.  Elles déclinent une constellation de formes et font surgir les figures fugaces d’un corps, d’une plante voire d’un objet abstrait.

Ce qui fait l’intérêt des oeuvres de Manfredo de Souzanetto, c’est le mélange de tradition et d’invention. Elles ont l’art d’être à la fois simples et complexes, évidentes et énigmatiques.

Manfredo de Souzanetto vit et travaille à Rio de Janeiro.

Pour en savoir + : www.galeriepascalgabert.com          

De Elisa Géhin

Il était une première fois une forêt dans laquelle vivaient des oiseaux qui portaient des couronnes.

Il était une deuxième fois une forêt dans laquelle vivaient des oiseaux qui portaient des chapeaux.

Et il était une fois un oiseau qui portait une couronne, seul dans son arbre. Cet oiseau décida un jour de jeter sa couronne et d’aller voir du pays.

Le décor est planté pour écrire toutes les histoires du monde des humains : l’exclusion, la peur, la rencontre, la tyrannie, la tolérance...

Des dessins minimalistes, frais et très colorés pour une histoire toute simple qui rappelle des valeurs fondamentales.

Aux Éditions Thierry Magnier

Le Pavillon 2009 sera aux couleurs de la péninsule italienne du 1^er au 5 avril 2009.

Tout d’abord avec la présence des plus grands noms du marché de l’art italien : Massimo et Sonia Cirulli, Galerie Rossella Colombari, Galerie Pegaso, Galerie HP Le Studio, Galerie du Passage et Galerie Italienne.

Mais aussi de ses dignes représentants sur le territoire national : Clara Scremini Gallery.

Les designers italiens seront également présents sur de nombreux stands : Franco Albini chez HP Le Studio, Mattia Bonetti et Pucci de Rossi chez Cat-Berro Galerie, à la Galerie du Passage et à la Galerie Italienne.

Littérature 1 : Oasis dans le Pacifique de Jaime Alfonso Sandoval

Quelle famille ! Don Pepe Topete, le père, jamais  à court d'idées toutes plus catastrophiques les unes que les autres, invente des combines les plus folles, pour offrir à sa famille une vie décente.

Dernière en date : émigrer dans un nouveau pays, que personne ne connaît, dans une région indéterminée, mais où la vie sera douce et facile pour tous. Pepe junior ne doute jamais de son père et c'est avec enthousiasme qu'il s'embarque dans l'aventure...

Littérature 2 : Ca va valser de Guillaume Guéraud

Grand-père Léonine a 79 ans et toutes ses dents. Ancien révolutionnaire, gangster... il a vécu mille vies. Mais sa passion, c'est la valse. Avec sa partenaire détestée, il écume les concours de danse de salon.

Le prochain a lieu à l'autre bout de la France. Hugo, son petit-fils et ses parents l'accompagnent pour un voyage qui ne sera pas de tout repos...

Pour en savoir + : www.editions-thierry-magnier.com

"Le moteur de ma recherche de plasticien, est une préoccupation actuelle et universelle. Pourquoi, l’embrasement et le déboisement anarchiques de nos forêts, au Brésil ou ailleurs, la pollution des terres, des nappes phréatiques et des océans, le réchauffement de la Planète, les vandalismes et les manques de réflexions sur l’avenir de notre Terre-mère de tous les peuples ?

Mes récupérations-recyclages / métamorphoses-plastiques : sont élaborées avec des écorces d’arbres, ceps, brindilles, feuilles séchées, bois flottés, cailloux, pierres semi précieuses et plumes d’oiseaux tropicaux. Ces assemblages qui se transforment en matières et en reliefs, prennent vie comme dans une alchimie, dans cette mixture bariolée, plus que baroque, presque rococo. Ma création picturale râle, s’enflamme et lance flammes. Elle interroge haut en couleurs, « en brésiliant », sur l’aujourd’huité de notre Planète." Sérgio Bello

Exposition Personnelle à l’Espace Beaujon (208, rue du Fb Saint-Honoré - Paris)

Du 30 mars au 23 avril

Vernissage le 30 mars à 20 heures 

Du 3 au 25 avril 2009

Vernissage le vendredi 3 avril 2009 de 19h à 21h