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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro

28 janvier 2009

La lutte des indiens pour sauver le Bananal

par Simón Farabundo Ríos En 1960, le président brésilien Juscelino Kubitschek réalisa son rêve de construire une ville ultramoderne en partant de rien et à une vitesse folle. « 50 ans de progrès en 5 ans » était son slogan de campagne, et Brasilia fut construite en à peine une demi décennie. Mais parmi les nombreuses choses que les urbanistes de la nouvelle capitale du Brésil omirent de considérer, il y avait le fait que cette terre était déjà un territoire occupé. La zone des peuples indigènes semblait ne pas figurer dans les plans de la ville flambant neuve. Désormais, l’industrie immobilière florissante de Brasilia et ses alliés du gouvernement local magouillent pour s’emparer du Bananal, une zone sanctuaire pour les membres des peuples indigènes Kariri-Xocó, Guajajara, Tuxá, et Fulni-ô vivant dans la périphérie de la ville. Les spéculateurs immobiliers veulent paver la région et construire un complexe luxueux pour loger quelque 40 mille des plus riches résidents de Brasilia dans 22 pâtés de maison fraîchement construits. Le coût de chaque maison est évalué à près d’1,5 millions de dollars. La spéculation financière à la bourse brésilienne a créé une nouvelle classe riche avide de nouveaux logements haut de gamme. Les architectes de la ville avaient prédit que Brasilia compterait 500 000 résidents en l’an 2000 ; aujourd’hui, 2,5 millions de personnes déclarent y vivre. Le développement immobilier potentiel poursuivrait l’expansion de Brasilia dans le Cerrado environnant, un écosystème fragile de hautes plaines que l’organisation The Nature Conservancy appelle « la savane la plus biologiquement riche au monde ». Pour en savoir + : www.risal.info
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27 janvier 2009

Béatrice Tanaka a reçu le Prix Fetkann Jeunesse pour La Légende de Chico Rei

D’après la tradition orale afro - brésilienne, ce jeune roi du Congo est arrivé au Brésil dans la cale d’un bateau négrier au milieu du XVIII è siècle et fut vendu avec son peuple à une mine d’or de Vila Rica, l’ancienne capitale du Minas Gerais, aujourd’hui Ouro Preto. Il se libéra, puis réussit à acheter cette mine et organisa pour les siens le rachat solidaire de leur liberté, sans violence. Chico Rei – Le Roi Chico - occupe une place importante dans la Mémoire du Brésil, dans l’Histoire des Résistances à l’Esclavage et dans la vie des auteurs de ce livre. Pour en savoir + : www.kanjil.com 080628_new_kanjil_web7_new_07
27 janvier 2009

Brésil couleurs du Nordeste

1230294277 Jusqu’au 1er février au Réfectoire - 80 boulevard Richard Lenoir - 75011 PARIS Pour en savoir + : www.lappel.org
26 janvier 2009

Le buste de José MARTÍ, héros national de Cuba, sera inauguré à Montpellier

À l’occasion du 156è anniversaire de sa naissance, la Ville de Montpellier, l’Ambassade de la République de Cuba en France et l’Association « Montpellier Cuba Solidarité » inaugurent le mercredi 28 Janvier le buste de José MARTÍ, héros national de Cuba. Montpellier sera ainsi la première ville en France à posséder l’effigie de celui qui est aujourd’hui encore considéré comme « el apostol », l’apôtre de la lutte pour l’indépendance de son pays et qui s’est avéré être également un très grand penseur, journaliste, écrivain et poète. Le buste, qui sera installé Bd Louis Blanc, a été réalisé par l'artiste cubain de Santiago, Alberto Lescay Merencio, membre de l’Union Nationale des Écrivains et Artistes de Cuba, ainsi que de l’Association Internationale des Artistes d’Arts Plastiques.
25 janvier 2009

Puisque nous sommes nés

Réalisé par Andrea Santana et Jean-Pierre Duret Dans un Brésil vivant au rythme de la campagne présidentielle qui aboutira au second mandat de Lula, « Puisque nous sommes nés » nous livre le quotidien de Nego et Cocada, deux adolescents qui essayent par tous les moyens d’échapper à leurs destins. Sortie le 4 février. Avant-première le 29 janvier au Diagonal de Montpellier
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25 janvier 2009

Jimmie Durham au Musée d’Art moderne de Paris

L’exposition retrace son parcours depuis son installation en Europe en 1994, à travers une soixantaine d’œuvres dont certaines inédites. L’originalité de sa vision en fait un des artistes majeurs d’aujourd’hui dont l’œuvre reste pourtant largement méconnue. Sculptures, installations, peintures, dessins, performances, vidéos et photographies, l’œuvre de Jimmie Durham est protéiforme et résulte souvent d’un processus d’assemblage et de juxtaposition de matières brutes ou d’objets trouvés. Créés en effet à partir de matériaux naturels ou manufacturés ainsi que de vestiges ou de rebuts, ses travaux opèrent par ces rapprochements inattendus, un détournement du réel avec violence et humour. Jusqu'au 12 avril. Pour en savoir + : www.mam.paris.fr
25 janvier 2009

Laura Covaci & Wen Wen Xue exposent à la Galerie Chicheportiche

Artiste roumaine née à Bucarest, Laura Covaci a fait ses débuts en Amérique en remportant un contrat de 4 ans avec la Trinity Gallery, située à Atlanta. Depuis 1993, elle expose à Paris. Ses « Quatre saisons » célèbrent une conspiration, en quatre séquences, entre la cybernétique, l’entomologie, le végétal et la métaphysique. L’objet du complot ? L’homme, tel que nous le connaissons, banalisé par son excès de raison et démuni de tous les rêves qui, jadis, tissaient son aura. L’univers de Wen Wen Xue est issu de la culture manga. Jeune artiste formé à l’école des Beaux-arts de Nankin (Chine), Wen Wen Xue exploite délibérément les personnages reconnaissables du public, s’interroge sur la prolifération des images réelles et sur la place du direct qui viennent satisfaire un besoin toujours croissant du spectateur. Jusqu’au 03 mars. Pour en savoir + : www.galerie208.com
25 janvier 2009

178 courts brésiliens au Festival International du court-métrage à Clermont-Ferrand

21e compétition internationale – 30 janvier au 7 février Chefs-d’œuvre de l’animation, comédies, réalités contemporaines, films de genre, travaux de fin d’études des meilleures écoles du monde : la sélection qui compose les 14 programmes de cette compétition rapproche et confronte les univers des cinates de tous les horizons. 75 films issus d’une cinquantaine de pays nous offrent une formidable plongé »e dans l’univers de la jeune création cinématographique. Le Brésil y est représenté avec 178 films dont deux en compétition : Os Sapatos de Aristeu de Luiz René Guerra Brésil / 2008 / Fiction / 17'00 / 35 mm - Le corps d'un travesti décédé est préparé pour l'enterrement par d'autres travestis. Son corps de femme est amené à sa famille, qui décide de l'enterrer comme un homme. Une procession de travestis se met en marche vers la veillée funèbre pour revendiquer l'identité construite de la défunte. Tarabatara de Julia Zakia Brésil / 2007 / Documentaire / 23'00 / 35 mm - La vie au quotidien d'une famille de Tsiganes dans le nord-est du Brésil. Pour en savoir + : www. clermont-filmfest.com
30 décembre 2008

Maurício Oliveira : un univers riche et ouvert sur le monde

Maurício Oliveira est un peintre brésilien (né à Salvador, Bahia) figuratif et coloriste âgé de 29 ans. Il emploie des techniques mixtes et l’huile sur toile. Artiste et citoyen du monde, il a baladé sa palette et exposé son travail dans plusieurs pays: Brésil, Portugal, République Tchèque, US, France. Depuis quelques années, Maurício a posé ses valises à Montpellier, lieu d’accueil, d’inspiration et de création. 1222 Carnet intime Livre préféré : La version brésilienne de Lettres à Théo de Vincent Van Gogh Peintre préféré : Picasso Chanteur préféré : La chanteuse française Camille Plat préféré : La cuisine brésilienne, spécialement la bahianaise, bien pimentée Dieu : Je ne sais pas qui c’est. Dieu est un miroir que je besoin de casser Super héros : Spiderman et Batman Mon adresse préférée en France : Le Parc Méric à Montpellier Mon adresse préférée au Brésil : La plage du Rio Vermelho à Salvador, Bahia Brasilidade : Qu’est-ce que le mot ART signifie pour toi ? M.O. : L’art signifie créer, travailler, développer, inventer, tout ce que l’on veut sauf ne rien faire. L’art est action, mouvement. Brasilidade : Comment définir, expliquer et raconter tes peintures ? M.O. : En deux mots ? Une quête. Je cherche quelque chose dans la peinture et je m’en sers de la figuration pour atteindre un autre univers. Ici, je suis très touché par le temps qu’il fait. À Salvador, je peignais beaucoup les noirs, les métis, je passais des heures à la plage en train de peindre la vie, les gens. À Prague, j’ai commencé à peintre les blancs, car il est très rare de croiser un noir dans les rues ! (rires) Ensuite, il y a eu Madrid et Montpellier. Mes peintures reflètent la façon de vivre européenne et subissent une sorte d’effet climatique local (rires). Brasilidade : Qu’est-ce que la France et le Brésil représentent pour toi ? M.O. : J’aime beaucoup la France. Je ne me sens pas français. C’est comme si j’avais une autre identité. Le Brésil est ma patrie, ma langue. Il me touche, c’est très fort, mais je me protège contre la saudade (la nostalgie, le manque). Le Brésil, c’est comme chez ma mère : j’y vais quand je veux !! Brasilidade : Vivre et peindre en dehors du Brésil. C’est possible ? M.O. : Vivre en dehors du Brésil c’est une expérience nouvelle. Mes peintures ne sont ni brésiliennes ni françaises ni tchèques. Elles sont moi, Maurício. Je m’adapte facilement à l’endroit où je pose mes valises et mes pinceaux et mes pots de peintures suivent le mouvement. Mes peintures s’adaptent aussi à l’environnement. Mon travail a beaucoup évolué depuis que je vis à Montpellier. J’espère que cette évolution va se poursuivre en 2009 et que plusieurs expositions verront le jour. Pour en savoir + : www.mauriciooliveira.free.fr
24 décembre 2008

Lula et Sarkozy lancent officiellement l'Année de la France au Brésil

Le grand événement qui se déroulera du 21 avril au 15 novembre 2009 dans toutes les régions du Brésil vise à renforcer les relations bilatérales, les échanges culturels, scientifiques et technologiques entre les deux pays. Estimés à 4,5 millions d’euros, 700 projets culturels sont inclus dans la programmation. La France et le Brésil ont signé aussi une série d'accords bilatéraux pour les années à venir dans des domaines du développement durable, de la recherche, de l'éducation, de la défense, de l'énergie nucléaire et de l’immigration. Le Brésil veut devenir membre permanent du Conseil de sécurité et compte sur le soutien de la France Le Brésil veut devenir un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, et pour cela espère compter sur le soutien de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, même si l'Italie et l'Espagne s’y opposent. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devrait affirmer son soutien à l'idée de l’admission du Brésil « afin de renforcer le poids des pays sud-américains et des pays émergents dans l'avenir de l’architecture financière mondiale ». En ce qui concerne la lutte contre le réchauffement de la planète, un contrat devrait être signé entre la Banque européenne d'investissement et la BNDES (Banque Nationale pour le Développement Economique et Social) pour financer jusqu'à 400 millions de dollars en projets. Le thème des biocarburants, dont le Brésil est un important producteur, a été présent dans les discussions entre les deux pays. Le Président Luiz Inácio Lula da Silva appuie l'élimination des obstacles à l'alcool de canne à sucre. Le Brésil est le deuxième producteur mondial de carburant, derrière les États-Unis, qui produit des biocarburants à partir du maïs. Choix de sous-marins provoque des critiques La décision du gouvernement brésilien d'acheter des sous-marins Scorpène, de technologie française, a provoqué des critiques au sein de la Marine brésilienne. Un rapport, établi par la Marine chilienne (qui utilise les mêmes sous-marins Scorpène) a révélé les faiblesses du système français. « La maintenance est coûteuse et complexe et il existe des grandes difficultés pour remplacer les pièces. Le rapport a révélé que la qualité des matériaux de construction est inférieure à celle du modèle allemand, précédemment importé par le Brésil », explique une source de la Marine brésilienne. La marine reconnaît, néanmoins, qu'il y a des "avantages et d’inconvénients" en ce qui concerne le choix du modèle français. « Le facteur déterminant a été le fait que la France souhaite coopérer dans la construction des sous-marins nucléaires brésiliens prévus pour 2013 », conclu la Marine. Sources : Folha de S.Paulo, O Globo, BBC Brasil
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