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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
17 avril 2009

Au secours, on a volé ma ligne téléphonique !

Depuis le 23 mars 2009, je me rends tous les jours dans un cyber café pour utiliser Internet (usage personnel et professionnel) et régulièrement dans une cabine téléphonique pour passer mes appels (personnels, professionnels, en France et à l’étranger).

Depuis le 23 mars, je suis privée de ligne téléphonique et d’Internet (et des chaînes télévisées qui font partie de l’offre proposé par l’opérateur France Télécom-Orange avec lequel je souscris mon abonnement).

Le 23 mars, à 15 heures, ma connexion Internet a été interrompue et ma ligne téléphonique coupée. Pensant être confrontée à un problème technique, j’appelle le 3900 depuis mon portable. Je reste un bon moment en ligne avec un conseiller qui m’apprend que je n’étais plus abonné chez France Télécom car j’avais demandé un dégroupage total de ma ligne auprès d’un autre opérateur !

Stupéfaite, je lui explique que je n’avais rien demandé de tout !!! Dans ce cas, m’explique le conseiller, vous êtes victime d’un dégroupage abusif et vous devez vous rendre dans une boutique FT afin de signer une attestation et mettre en route une procédure contre l’opérateur « pirate ».

Depuis le 23 mars, j’attends la suite de la procédure, j’écris dans un cyber café et j’appelle (en France et à l’étranger) depuis une cabine téléphonique (qu’il pleuve ou pas, en essayant de respecter les décalages horaires… !). Depuis, j’ai contacté une association de défense des consommateurs, j’ai appris plein de choses sur le dégroupage sauvage et je pense aux victimes (des milliers, selon FT), qui comme moi ont déjà vécu cette situation absurde.

Si je vous écris aujourd’hui (depuis mon poste au cyber café) c’est parce que je pense aux futures victimes du piratage téléphonique et que ma seule arme contre les pirates c’est l’écriture, la dénonciation, la médiatisation.

Bien loin des côtes Somaliennes, tout près de la Méditerranée, je continue à naviguer. Les eaux sont troubles. On a volé les moteurs de ma barque. Je mets les voiles. Je garde le cap. J’avance.

S. Conte

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