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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
30 novembre 2009

Le Brésil prétend investir 32 mds d’euros dans son industrie de l’armement

Pendant longtemps le Brésil « a dormi avec les portes ouvertes », mais depuis quelques années le pays affirme sa volonté en renforcer ses équipements de protection et d’investir dans son potentiel industriel. Dans ce sens, l’industrie brésilienne de l’armement promet d’avancer (sur terre, dans l’eau et dans l’air) dans les prochaines années.

Le groupe de recherche Small Arms Survey, de l’Institut d’Etudes Internationales de Geneve, situe le Brésil comme l’un de plus gros fabricants d’armes de petite taille dans le monde, à côté des autres pays fabricants – Chine, Russie, Allemagne, Belgique et EUA.

En cinq ans, le Brésil a produit une quantité d’armes cinq fois supérieure à celle ramassé pendant la Campagne pour le désarmement réalisée par le Ministère de la justice entre 2004 et 2005. Selon l’armée, l’industrie de l’armement brésilienne a produit 2,3 millions d’armes, dont 1,7 million a été exporté et 531 mille mises sur le marché national.

La production brésilienne d’armes de petite taille et légères se concentre dans les mains de très peu d’entreprises. La plus grande est la gaúcha Taurus, grand fabricant privé de pistolets. Deux autres usines sont aussi importantes : l’Industrie d’Armement IMBEL (publique et liée à l’armée) qui fabrique des pistolets et de fusils, et la CBC, le seul producteur brésilien de munitions civiles et de carabines.

Comme la police fédérale n’a aucune obligation de surveiller le transfert d'armes en dehors des usines brésiliennes, la sécurité contre les vols et les pertes doit être assurée par les fabricants eux mêmes.

Les ventes dépassent le désarmement

L’industrie de l'armement  a produit 2,3 millions armes à feu pendant les cinq dernières années, dont  531 000 (principalement des pistolets et revolvers) ont été destinés au marché national - policiers, militaires et civils.

L'enquête montre que la quantité d'armes vendues par les usines dans le marché intérieur brésilien (531 milliers d'armes) est supérieure aux 464 milliers d'armes collectées par la Campagne pour le désarmement, organisée par le Ministère de la justice, entre 2004 et 2005.

Firmes brésiliennes

Forjas Taurus S.A. ou Taurus (Rio Grande do Sul)

Companhia Brasileira de Cartuchos ou CBC (São Paulo)

Amadeo Rossi S.A. ou Rossi (Rio Grande do Sul)

Indústria de Material Bélico ou IMBEL (Minas Gerais/ São Paulo)

Urko (São Paulo)

E.R. Amantino ou Boito  (Rio Grande do Sul)

Le volume de transactions d’armes dans le monde est de 50 mds

L'organisme Stockholm International Peace Research Institute évalue le volume mondial des transactions d’armes à environ 50 milliards en 2004. Entre 2002 et 2006 les ventes d’armement du Nord vers le Sud ont augmenté de 50 %.

Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré que les exportations d'armes de la Russie ont atteint en 2008 un record de 8,35 milliards de dollars, soit 800 millions de plus qu'en 2007.

Selon l'ONG Oxfam  640 millions armes légères sont disséminées à travers le monde (une pour dix personnes). La production de cartouches militaires est de 14 milliards par an.

Principaux pays exportateurs d'armes de 2001 à 2005

 Russie 31%

 Etats-Unis 30%

 France 9%

 Allemagne 6%

 Royaume-Uni 4%

 Ukraine 2%

 Canada 2%

 Pays-Bas 2%

 Italie 2%

 Suède 2%

Principaux pays acheteurs d'armes

Les principaux acheteurs sont : l'Inde, la Chine, l'Égypte et l'Algérie

Sources : Imbel, O Estado de Minas, Ministério da Defesa do Brasil

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30 novembre 2009

GARRAFA , le nouveau projet avec les bouteilles des designers Humberto et Fernando Campana

Exposition jusqu’au 5 décembre 2009

Humberto et Fernando Campana, designers brésiliens, expérimentent les matériaux recyclés, métamorphosent les objets de rebut et enchantent la vie quotidienne.

De l’assemblage de bouts de bois naît la chaise Favela, des tissus enroulés façonnent le mobilier Sushi, pneu et rotin deviennent plateaux : les pièces réfèrent à un artisanat de rue et à un contexte de production et d’économie informelle. Pièce unique ou production industrielle, elles sont diffusées dans un circuit économique mondialisé.

La production réalisée pour La Maréchalerie fait suite au workshop conduit en juin 2009 par les frères Campana où 170 étudiants de première année de l’école d’architecture de Versailles ont exploré le potentiel spatial et plastique de matériaux économiques.

En contrepoint à la galerie des Glaces du château de Versailles, le projet repose sur le désir de travailler sur les transparences de bouteilles plastiques. Près de 20 000 bouteilles deviennent sources d’habitacles éphémères ordonnant un nouveau paysage baroque. A La Maréchalerie, les designers composent un maillage dont la forme hybride et tentaculaire envahit l’espace.

La Maréchalerie - centre d'art contemporain

Pour en savoir + : www.versailles.archi.fr/centre_art.php

28 novembre 2009

Le Brésil doit stopper la déforestation de l’Amazonie d’ici 2015

Le Brésil a un rôle important dans le changement climatique, puisqu’il est parmi les 10 plus grandes économies du monde et également le quatrième plus grand émetteur de gaz à effet de serre.

75% des émissions du Brésil proviennent de la déforestation et des changements dans l'utilisation des terres. Le Brésil abrite la majeure de l'Amazonie, un régulateur climatique important. À ce jour, 700 mille km2 de forêt amazonienne ont été complètement détruits. Dans son combat contre le changement climatique, le Brésil doit arrêter la déforestation de l'Amazonie et inverser la tendance en ce qui concerne l’apport de combustibles fossiles en matière énergie électrique et investir dans la production d'énergie renouvelable propre.

«Les données scientifiques sont claires: d’ici en 2015, nous devons avoir stabiliser les émissions mondiales de CO2 et d’ici 2050 nous devons bâtir une économie avec un taux zéro d’émission de carbone. Avons-nous le choix? Ou du temps? » se demande Márcio Astrin, responsable de la campagne Amazonie de Greenpeace.

Le Sénat a approuvé le projet sur le climat; le texte devra être voté par la Chambre 

Le Sénat a approuvé mercredi dernier le projet instituant la politique nationale sur les changements climatiques. La proposition prévoit un engagement volontaire de la réduction, entre 36,1% et 38,9% des émissions de carbone dans l'atmosphère.  Comme le texte a été modifié par les sénateurs, il devra être de nouveau voté par la Chambre des députés.

Après un long conflit interne, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire en moitié les émissions de dioxyde de carbone (2,7 millions de tonnes par an seraient déversées dans l'atmosphère si rien n'est fait d’ici 2020). Les chiffres indiqués représentent une réduction de 10% à 15% les émissions de CO2 dans le pays. 

Déclaration de Manaus servira de base aux discussions de Copenhague

Les neuf pays amazoniens ont signé jeudi (26), à Manaus, une déclaration qui, selon les termes du Président Luiz Inácio Lula da Silva, va «marquer» les positions de ces pays à la Conférence des Nations Unies climatiques à Copenhague en décembre.

Dans la Déclaration de Manaus, les pays amazoniens soutiennent la proposition de l'ONU : une réduction globale de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

Le président Lula a dit que le texte servira de base aux discussions de Copenhague, mais sans limiter la volonté des pays signataires.

Financement

Le président français Nicolas Sarkozy, invité au nom de la Guyane Française, a dit que "à Copenhague, il est essentiel que nous obtenions des chiffres précis à la fois sur la réduction des émissions et sur l'aide financière aux pays les plus pauvres."

Le président français propose que 20% des 10 milliards de dollars annuels que l'Europe souhaite destiner à cet effet jusqu'en 2012, soient spécialement destinés à la préservation des forêts. Sarkozy a également soutenu la proposition déjà faite par Lula de créer une taxe sur les transactions financières internationales pour renforcer ces sources de financement.

La Déclaration de Manaus réaffirme également l'appui à la proposition d'une « contribution de 0,5% à 1% du PIB des pays développés pour le climat et pour aider les pays en développement. »

 09341147

Sources : Greenpeace Brésil, BBC Brésil, Folha

 

26 novembre 2009

Brésil : contrairement à d'autres pays, nous traitons les immigrés comme des victimes et non comme de criminels

Le Brésil est devenu une destination attrayante pour les étrangers : son essor économique et son programme d’amnistie attirent de plus en plus d’étrangers. Depuis le 2 août 2009, quand la nouvelle loi est entrée en vigueur, les latino-américains et les asiatiques se précipitent dans les bureaux da la Police fédérale afin d’obtenir un visa de résident.

Ainsi, le chinois ont passé de la 10ème position dans le classement et sont devenus la 6ème plus importante colonie étrangère dans le pays, suivi par les boliviens (33 milliers).

Depuis août, 3.614 péruviens ont demandé un visa permanent et 3.067 paraguayens ont fait une demande de régularisation. Plus de 2/3 des immigrants vivent dans l’État de São Paulo.

Jusqu'à la première semaine de novembre, plus de 29 mille clandestins, venus de 130 pays, ont bénéficié d’une régularisation. Mais, la quatrième amnistie accordée par le Brésil depuis les années 80 peut atteindre 50 mille personnes, dépassant les 39 mille de la précédente amnistie en 1998.

Le nouveau visa de résident, qui après deux ans devient un visa permanent, s’adresse à tous ceux qui sont rentrés dans le pays, même illégalement, avant le 1er février 2009. «Contrairement à d'autres pays, nous avons humanisé la question, en traitant les immigrés comme des victimes et non comme de criminels, » a déclaré le coordonnateur du programme et secrétaire de la Justice Romeu Tuma Júnior.

Stabilité

De plus en plus des latinos d'atterrissent au Brésil, laissant derrière eux l'économie bancale de leur pays. Aux États-Unis, par exemple, le taux de chômage devrait atteindre 9,8% en 2010, soit près du double des 5% enregistrés il y a deux ans. L’Espagne, l’autre destination traditionnellement prisée par les latinos, finira 2009 avec 20,9% de la population locale sans travail. Ces chiffres ont modifié la donne. Désormais les hispaniques voient au Brésil – pays de la Coupe du monde en 2014 et des jeux olympiques en 2016 – « une chance d'une vie meilleure ».

Source : O Estado de S. Paulo

26 novembre 2009

Paisagem / Ondes d’après poètes - Installation de Flávio Cury

Exposition jusqu’au 30 novembre 2009

Maison du Brésil  - Cité Internationale Universitaire de Paris

71, boulevard Jourdan - 75014 PARIS

Pour en savoir + :  www.maisondubresil.org

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26 novembre 2009

Curta baseado em conto de Reinaldo Moraes é premiado no Festival de Toronto

O curta Sildenafil, de Clóvis Melo, baseado em conto de Reinaldo Moraes,ganhou os prêmios de melhor filme de curta-metragem, melhor ator (Ricardo Petraglia) e melhor atriz (Marília Medina) no 3o. Festival de Cinema Brasileiro de Toronto.

Pour en savoir + : www.companhiadasletras.com.br

26 novembre 2009

Lourenço Mutarelli vence prêmio Portugal Telecom

A arte de produzir efeito sem causa, de Lourenço Mutarelli, ganhou o terceiro lugar no prêmio Portugal Telecom de Literatura 2009.

Consagrado autor de obras em quadrinhos, Mutarelli já lançou quatro romances,além de escrever peças de teatro e roteiros para filmes. Dele a Companhia das Letras publicou também O Natimorto e Miguel e os demônios.

Pour en savoir + : www.companhiadasletras.com.br

 

 

25 novembre 2009

Deuxième édition du FEST'AFILM à Montpellier : rencontre entre les caméras lusophones et francophones

CASA AMADIS, l'association culturelle de langue portugaise de Montpellier présente la deuxième édition de son FEST'AFILM.

LE FEST'AFILM est une rencontre entre les caméras lusophones et francophones. Des courts-métrages, de 5 à 12 minutes, venus des quatre coins du Portugal, de France et du monde.

Lors de la journée du 4 décembre seront diffusés un documentaire de 55 minutes « Périphérie » du jeune réalisateur héraultais Grégoire Fabvre, tourné au Brésil ; une trilogie de courts métrages « des Jours meilleurs » du réalisateur franco-portugais Michel Marques, tournée entre Lisbonne, Paris et Lille produite par la région Nord-Pas-de-Calais ; le film bilingue de Florent Paillares (Perpignan) « Nos Différences », tourné à Perpignan et Tavira (Portugal).

Toute la journée du 5 décembre sera consacrée à la compétition en catégorie internationale avec des films du Portugal, du Brésil et de toute la France.

Rendez-vous à la salle Rabelais (Esplanade Charles de Gaulle) les 4 et 5 décembre à partir de18H.

FESTA_flyer_recto_verso_copie

 

25 novembre 2009

Renata Rosa et les Polyphonies Indiennes au Théâtre de la Ville de Paris

Dès l’adolescence, Renata Rosa s’est initiée aux traditions du lointain Nordeste: samba de coco, ciranda, toadas, cavalo marinho et autres forró...

Elle se plonge ensuite dans l’apprentissage du rabeca, ce violon rural jusqu’alors apanage des hommes. Puis, chez les Kariri-Xoco, sur la rive sud du fleuve São Francisco, elle apprend auprès du «pajé», le shamaneet maître de chant, les structures musicales, les rythmes, les polyphonies de ce peuple premier. Ainsi découvre-t-elle ces trésors inouïs, issus de la nuit des temps, comme le toré, un entrelacs de voix, polyphonies du rituel religieux chantées avec un timbre fort aigu.

Entourée de quatre musiciens (cordes, percussions, basse), d’un homme et de quatre femmes Kariri-Xoco, Renata Rosa offre un répertoire original. Riche de l’apport de ces diverses sources et des influences européennes, voire arabo-andalouses, et africaines propres à ce pays, il révèle un autre Brésil.

 Le 25 novembre 20h30 au Théâtre de la Ville de Paris

25 novembre 2009

Le véritable swing brésilien - FestLyon Brésil organisé par Brésil en France

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Pour en savoir + : www.myspace.com/bresilenfrance et www.myspace.com/laeloproductions

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