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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
28 novembre 2009

Le Brésil doit stopper la déforestation de l’Amazonie d’ici 2015

Le Brésil a un rôle important dans le changement climatique, puisqu’il est parmi les 10 plus grandes économies du monde et également le quatrième plus grand émetteur de gaz à effet de serre.

75% des émissions du Brésil proviennent de la déforestation et des changements dans l'utilisation des terres. Le Brésil abrite la majeure de l'Amazonie, un régulateur climatique important. À ce jour, 700 mille km2 de forêt amazonienne ont été complètement détruits. Dans son combat contre le changement climatique, le Brésil doit arrêter la déforestation de l'Amazonie et inverser la tendance en ce qui concerne l’apport de combustibles fossiles en matière énergie électrique et investir dans la production d'énergie renouvelable propre.

«Les données scientifiques sont claires: d’ici en 2015, nous devons avoir stabiliser les émissions mondiales de CO2 et d’ici 2050 nous devons bâtir une économie avec un taux zéro d’émission de carbone. Avons-nous le choix? Ou du temps? » se demande Márcio Astrin, responsable de la campagne Amazonie de Greenpeace.

Le Sénat a approuvé le projet sur le climat; le texte devra être voté par la Chambre 

Le Sénat a approuvé mercredi dernier le projet instituant la politique nationale sur les changements climatiques. La proposition prévoit un engagement volontaire de la réduction, entre 36,1% et 38,9% des émissions de carbone dans l'atmosphère.  Comme le texte a été modifié par les sénateurs, il devra être de nouveau voté par la Chambre des députés.

Après un long conflit interne, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire en moitié les émissions de dioxyde de carbone (2,7 millions de tonnes par an seraient déversées dans l'atmosphère si rien n'est fait d’ici 2020). Les chiffres indiqués représentent une réduction de 10% à 15% les émissions de CO2 dans le pays. 

Déclaration de Manaus servira de base aux discussions de Copenhague

Les neuf pays amazoniens ont signé jeudi (26), à Manaus, une déclaration qui, selon les termes du Président Luiz Inácio Lula da Silva, va «marquer» les positions de ces pays à la Conférence des Nations Unies climatiques à Copenhague en décembre.

Dans la Déclaration de Manaus, les pays amazoniens soutiennent la proposition de l'ONU : une réduction globale de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

Le président Lula a dit que le texte servira de base aux discussions de Copenhague, mais sans limiter la volonté des pays signataires.

Financement

Le président français Nicolas Sarkozy, invité au nom de la Guyane Française, a dit que "à Copenhague, il est essentiel que nous obtenions des chiffres précis à la fois sur la réduction des émissions et sur l'aide financière aux pays les plus pauvres."

Le président français propose que 20% des 10 milliards de dollars annuels que l'Europe souhaite destiner à cet effet jusqu'en 2012, soient spécialement destinés à la préservation des forêts. Sarkozy a également soutenu la proposition déjà faite par Lula de créer une taxe sur les transactions financières internationales pour renforcer ces sources de financement.

La Déclaration de Manaus réaffirme également l'appui à la proposition d'une « contribution de 0,5% à 1% du PIB des pays développés pour le climat et pour aider les pays en développement. »

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Sources : Greenpeace Brésil, BBC Brésil, Folha

 

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