Dès l’adolescence, Renata Rosa s’est initiée aux traditions du lointain Nordeste: samba de coco, ciranda, toadas, cavalo marinho et autres forró...
Elle se plonge ensuite dans l’apprentissage du rabeca, ce violon rural jusqu’alors apanage des hommes. Puis, chez les Kariri-Xoco, sur la rive sud du fleuve São Francisco, elle apprend auprès du «pajé», le shamaneet maître de chant, les structures musicales, les rythmes, les polyphonies de ce peuple premier. Ainsi découvre-t-elle ces trésors inouïs, issus de la nuit des temps, comme le toré, un entrelacs de voix, polyphonies du rituel religieux chantées avec un timbre fort aigu.
Entourée de quatre musiciens (cordes, percussions, basse), d’un homme et de quatre femmes Kariri-Xoco, Renata Rosa offre un répertoire original. Riche de l’apport de ces diverses sources et des influences européennes, voire arabo-andalouses, et africaines propres à ce pays, il révèle un autre Brésil.
Le 25 novembre 20h30 au Théâtre de la Ville de Paris