Sa peinture est le fruit de l'imagination et de la spontanéité. Elle utilise une palette de couleurs pures et évolue toujours vers une approche miniaturiste, privilégiant le détail. Ses toiles se trouvent principalement dans des collections privées et également au Musée international d'art naïf (Vicq) et au Musée d'art naïf (Béraut). L'une d'elles, Le Mont Saint Michel, illustre le livre de Max Fourny, La Cité et les Naïfs. En ce moment Maria Cristina Haize participe en tant qu’artiste invitée de Arte em toda parte, auprès des ateliers des artistes de la ville d’Olinda. En direct du Brésil, une interview exclusive de Maria Cristina Haize, peintre naïf brésilienne, pour qui « du moment que la famille est ensemble notre pays est notre maison ».
Carnet intime
Lieu de naissance : Rio de Janeiro
Vin, bière ou cachaça : Champagne
Chanteur préféré : Julien Clerc et Simone
Film préféré : Tous les films d’Almodovar
Plat préféré : Ceux que mon mari me prépare
Peintre préféré : Le Douanier Rousseau, bien sûr
Couleur préférée : Le blanc
Secret de beauté : Une bonne nuit de sommeil
Adresse préférée au Brésil : São Paulo
Adresse préférée en France : Paris
Brasilidade : Qu’est-ce que l’Art signifie pour toi ?
Maria Cristina : Je dirais qu'après ma famille et mes amis, la peinture est un élément vital dans ma vie, il m'est impossible de ne pas peindre ou dessiner. Quand je travaille, j'éprouve des moments de joie intense.
Brasilidade : Comment caractérise-t-on ta peinture ?
MC : Mon style est ce qu'on appelle le style naïf. Les peintres naïfs sont généralement autodidactes et comme moi ils utilisent une palette composée de couleurs pures, lumineuses. Ils n'appartiennent à aucune école et ne sont soumis à aucune règle. Etre "naïf" c'est un état d'esprit qui vous mène à une façon de peindre toute personnelle. On peut trouver des peintres naïfs parmi les cordonniers, les facteurs, les femmes au foyer, médecins, journalistes et les diplomates.
Brasilidade : Vivre en France a provoqué un changement dans ta vie, dans ta peinture ?
MC : Je suis brésilienne et aussi française, je me sens pleinement les deux et ma peinture est influencée par les deux cultures. Je peux peindre avec la même aisance le Mont St. Michel ou le mariage de Lampião et Maria Bonita. J'avoue que ce séjour à Recife m'a influencé dans le choix des couleurs. Je me rends compte que sans le vouloir, elles sont beaucoup plus vives.
Brasilidade : Comment concilies-tu les deux cultures ?
MC : J'ai toujours vécu entre la France et le Brésil. Ainsi, il est facile de concilier les deux cultures car je les considère miennes, en plus nous avons aussi vécu dans des pays très différents les uns des autres (Argentine, Mexique, Grèce) et je peux dire que je m'adapte facilement partout, du moment que la famille est ensemble notre pays est notre maison.
Brasilidade : Quels sont tes projets actuels et futurs ?
MC : Dans l'immédiat je voudrais profiter de la présence de notre fille (elle étudie le droit à Montpellier) qui viendra passer les fêtes de fin d'année ici à Recife avec nous. Ensuite beaucoup voyager, découvrir des choses différentes, profiter de la vie, continuer à peindre et bien sûr participer à d'autres expositions.
Brasilidade : Dis-moi quelque chose de très personnel à propos de toi.
MC : J'aime beaucoup les personnes de bon sens, simples mais intelligentes. J'adore quand j’ai fini un tableau et qu’à mon avis c'est une "bonne" toile. Je déteste l'intolérance et la bêtise.
Pour en savoir + : www.mariacristina-haize.com