Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
5 mai 2009

Littérature jeunesse : coups de cœurs du mois de mai

IBOU MIN’ ET LES TORTUES DE BOLILANGA

Franck Prévot & Delphine Jacquot

Mine est une jeune femme à la gentillesse et au courage peu ordinaires: toujours souriante et disponible pour aider les autres, chacun dans le village la surnommeIbou, « la mère ».

Mais un jour, alors qu’elle et son fils sont partis pêcher, ils disparaissent en mer tous les deux.

Peu de temps après leur disparition, des villageois stupéfaits aperçoivent sur l’île de Bolilanga une tortue bienveillante, au visage semblable à celui d’Ibou Min’et suivie par une autre jeune tortue. Bientôt, alors que la famine touche durement le village, les habitants constatent que les tortues autrefois si rares sont de plus en plus nombreuses autour de l’île. Ils comprennent alors : les enfants que le village a perdus sont là, autour d’Ibou Min’, qui veille sur eux...

Depuis, plus un seul pêcheur de Bolilanga ne touche aux tortues. Elles sont sacrées.

LES TORTUES DE BOLILANGA

Franck Prévot

Alam vit sur une petite île indonésienne.

Cueillette de langsats, de noix de coco, pêche et baignades ponctuent sa vie au village où tout le monde se connaît, où les personnes âgées bénéficient du respect de chacun. Pourtant la famille d’Alam a connu un drame avec la mort de son petit frère Salah. Grâce à la légende d’Ibou Min’ que lui a racontée son grand-père, Alam a un peu moins de peine.

Selon cette légende les enfants morts se transforment en tortue et rejoignent Ibou Min’, mère tortue, dans l’océan. Elle niche à Bolilanga, une île toute proche. Mais lorsqu’un projet immobilier touristique risque de transformer l’île, Alam décide, avec ses copains, de protéger le sanctuaire de Ibou Min’ de la voracité des promoteurs.

S’appuyant sur une légende indonésienne, Franck Prévot, qui connaît bien la région, a tricoté une très jolie histoire mêlant culture et vie quotidienne indonésienne.

DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÎLE

Allegra Goodman

Sur l’île 365 dans la mer tranquille, tout est régi selon les préceptes de la Mère nourricière.

Livres, instruments de musique, stylos... sont interdits à la maison. Pour Honor, qui vient d’arriver, rien n’est vraiment choquant, elle veut absolument être comme les autres. Ce qui n’est pas le cas de ses parents, qui d’emblée assument leur marginalité dans cette société si corsetée.

De l’autre côté de l’île expose avec brio les contradictions des enfants qui veulent être comme tout le monde, l’apprentissage de la pensée, comment remettre en cause l’idéologie régnante. C’est aussi un beau roman d’aventure, une ode à la liberté, à l’amour filial.

Éd. Thierry Magnier

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité