Dans une petite ville de l’état de Minas Gerais, des vies se croisent, toutes marquées par la violence de la pression sociale qui impose le manque de perspective. Dans un tourbillon de tristesse, de mesquinerie et de violence, on aperçoit des espoirs fugaces et des émotions subtiles. Des récits de vie habilement structurés se mélangent, se télescopent, sont évoqués à travers les sensations, les odeurs de pâtisserie ou de café, les bruits.

www.editions-metailie.com

Hélène Mandroux a profité de son voyage au Sommet Rio + 20 pour officialiser le jumelage entre Montpellier et la ville brésilienne. Les maires de Montpellier et Rio de Janeiro (Hélène Mandroux et Eduardo Paes) ont évoqué des projets culturels communs, l’échange d’expertises en matière d’inclusion sociale et le projet de faire venir pour un an de jeunes médecins montpelliérains à Rio.


Par ailleurs, Montpellier compte bien profiter de ce 10e jumelage pour participer aux grands évènements internationaux qui auront lieu à Rio : les Journées mondiales de la jeunesse en 2013, la Coupe du monde de football en 2014 et les Jeux Olympiques en 2016.

Voilà le discours officiel publié sur les sites institutionnels montpelliérains qui laisse présager de nombreuses initiatives et échanges qui engendreront des retombées économiques (pour qui ?)

Des projets pur sucre, donc. Malheureusement, malgré les insistantes demandes de la part de Brasilidade auprès des services compétents de la ville (ni même la Maison des Relations Internationales est autorisée à communiquer), on n’en saura pas plus.

Brasilidade déplore ainsi le manque de transparence et d’efficacité des services de presse locaux. J’imagine que depuis que le New York Times a référencé la ville comme l’un des 45 sites à visiter en 2012, les services compétents doivent être dépassés par les événements !

Le carnaval est la fête nationale la plus populaire au Brésil, et à Rio de Janeiro en particulier.

Il s'agit de l'événement touristique le plus important de la municipalité de Rio, étant devenu un vrai synonyme de la célébration du Carnaval dans le pays et même au monde.

La particularité du Carnaval de Rio se trouve dans son organisation gigantesque. Les écoles de Samba se préparent pendant toute une année afin de participer au défilé sur l'avenue Marquês de Sapucai (le Sambodromo). Cette avenue, connue comme la passerelle du rêve, est aménagée pour recevoir les spectateurs, majoritairement des touristes, des personnalités et des artistes brésiliens.

Sur le site www.carnaval-de-rio.fr nous pouvons découvrir toute la richesse de l’événement ainsi que tout le travail artistique et social réalisé en amont par tous les acteurs qui participent de son organisation. « Illustré de photos et de vidéos réalisés avant, pendant et après, nous pouvons suivre sur le site tout ce qui se passe à l’intérieur et autour du carnaval de Rio », explique Andiara, co-réalisatrice du site. « Plumes, couleurs, musique et divertissement assurés ! », confirme-t-elle.

Le public francophone aura le plaisir de connaître un peu plus sur le carnaval de rio en se connectant au site.

www.carnaval-de-rio.fr

http://www.youtube.com/watch?v=Weodz8XJQrI&feature=share&list=UUQJU6JPNDb8jnlnB0Veh6ag

Du mercredi 3 au dimanche 7 octobre

Dans le cadre du festival « Brésil en Mouvements », l’association Autres Brésils propose une programmation de documentaires récents, en grande partie inédite, des rencontres et des débats avec des réalisateurs, des producteurs, des représentants d’ONG et de mouvements sociaux, ainsi que des responsables et des personnalités du monde socioculturel brésilien et français. L’objectif est de donner un aperçu des réalités sociales du Brésil et de la France, créant ainsi un espace propice aux échanges entre les deux pays, et d’assurer la diversité cinématographique et culturelle.

Sa 8^e édition compte des films documentaires autour des thèmes « femmes et militantisme » ; « frontières et identités » ; « classe moyenne brésilienne » ; et des thématiques environnementales en écho à Rio+20 (gestion de l’eau, modes de production, agriculture et pesticides, etc.).

Cinéma La Clef

34 Rue Daubenton – 75005 Paris

Ces textes - ou fragments, comme les appelle Lygia Fagundes Telles - ne sont ni des extraits d'un journal ni des nouvelles. Certains sont nés d'une simple phrase ou d'une image, quelque chose que l'auteur a vu et retenu. D'autres sont nés d'un rêve. Selon ses propres termes, la plupart de ses travaux «ont probablement leur origine dans les labyrinthes de l'inconscient - zone vague et obscure comme le fond d'une mer : impossible de déterminer la frontière entre le créateur et la création». Impressions de voyage, souvenirs enfouis, interrogations, rencontres insolites, ces fragments sont autant de petits joyaux qui témoignent d'une sensibilité hors du commun.

www.payot-rivages.net

Du jeudi 20 au dimanche 23 septembre

A l’occasion de sa dixième édition, le Festival America reçoit 74 auteurs originaires de 13 pays des Amériques. La programmation comprend sept expositions photographiques, des rencontres, des projections, ainsi que des débats, des concerts, un festival jeunesse et un salon du livre.

Les auteurs brésiliens João Almino, Bernardo Carvalho, Daniel Galera et Luiz Ruffato participent à cette édition du Festival, notamment dans le cadre des rencontres littéraires Grands Débats, Forums des Ecrivains et Scène Brésil(le samedi 22 septembre à 15h, à l’Hôtel de Ville de Vincennes), où les quatre écrivains se retrouvent pour discuter de leur production en lien avec le Brésil. Ils dédicaceront leurs œuvres au Café des Libraires.

Festival America

94300 Vincennes

www.festival-america.org

Et de préférence avec un (e) brésilien (ne) ! Depuis la crise économique, les européens cherchent désespérément une solution pour s’en sortir et rien de mieux pour améliorer sa condition de vie que de trouver une âme soeur au Brésil et s’échapper du Vieux Continent.

Les demandes de visas permanents d’étrangers pour cause de mariage ont en effet augmenté de 95% entre 2009 et 2010, selon le Ministère de la Justice brésilien. En 2011, les autorités en ont enregistré 3.479.

Ce sont d’abord les français et les anglais qui convolent en juste noce ou en union libre avec des brésiliens, suivis des espagnols.

Avec un taux de chômage de 5,8%, pratiquement la moitié de la moyenne européenne (10,4%), le Brésil est perçu aujourd’hui par les européens comme une « terre d’opportunité ».

Puisqu’on parle d’opportunité, j’aimerais bien savoir, quel est l’avantage pour un (e) brésilien (ne) de se marier actuellement avec un européen ? Si c’est juste un mariage pour des raisons économiques et pour améliorer sa condition de vie, il vaudrait mieux pour les brésiliens (nes) miser sur les nouvelles valeurs refuge comme Dubaï ou Pékin … !

Du jeudi 13 septembre 2012 au dimanche 3 février 2013

Lauréats du Prix Colbert Création & Patrimoine 2012, Fernando et Humberto Campana, designers brésiliens, ont créé une œuvre singulière qui utilise des matériaux et des techniques à priori inhabituels dans l’univers du design.

Ayant pour prédilection des objets de récupération, ils conçoivent des ouvrages « tirés de la rue », à mi-chemin entre l’Arte Povera et la production industrielle d’objets de design.

Galerie des Arts Décoratifs (Musée des Arts Décoratifs)

107, rue de Rivoli – 75001 Paris

Frères Campana

Le 22 septembre à 22H

Petit Théâtre Du Bonheur, 6 rue Dreve, Paris 75018

PAF 6 euro

Le chanteur brésilien Joseh Garcia sera à Paris pour présenter son nouveau concert Bicho do Mato. Dans ce projet, Joseh nous emmène dans un voyage où les sons électroniques et acoustiques rencontrent la musique populaire brésilienne et les cantiques spirituels afro-indigènes. 

A découvrir !

Jusqu’à samedi 8 septembre

Galerie Vu - Paris

« Photographe documentaire », comme il se définit lui-même, le Brésilien Marcelo Buainain est remarqué pour son écriture photographique, entre esthétisme et documentaire. Lauréat du X^e Prix Martin Chambi, il expose une série de photographies autour de la famille.

Né en 1962 à Campo Grande (Brésil), Marcelo Buainain débute comme free-lance spécialisé dans les images de nature.

De 1991 à 2001, il voyage entre Paris et Lisbonne où il réalise les portraits de personnalités du monde de la culture (cinéma, théâtre, littérature et musique). A partir de 1998, Marcelo Buainain commence à développer son style documentaire (les mines de charbon du Mato Grosso au Brésil, les fêtes religieuses en Inde, les tanneries en Egypte et au Maroc...).

Pour son travail India – quantos Olhos tem uma Alma, (Inde - combien d'yeux a une âme) il reçoit deux Prix : International Photography Biennal of Curitiba / Brésil (1er Prix) et Society for New Design / Etats-Unis (Médaille d’Or).

Repéré pour son écriture photographique, entre esthétisme et documentaire, Marcelo Buainain participe à l’exposition collective Bressonianas organisée à Sao Paulo en 2009, en hommage à Henri Cartier-Bresson. En 2011, la revue brésilienne PhotoMagazine le désigne comme l’un  des dix photographes majeurs de la décennie. 

©Marcelo Buainain