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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
bresil
31 janvier 2014

Brésil : le nombre d'usagés de crack s'élève à 370 mille dans toutes les capitales brésiliennes

La majeur partie des usagés de la drogue se trouve dans la région Nord-est du pays.

Les usagés réguliers du crack ou de drogues similaires totalisent 370 mille personnes dans les 26 capitales brésiliennes et dans le District fédéral, affirme une enquête inédite réalisée par la Fondation Oswaldo Cruz, divulguée par les ministères de la Justice et de la Santé.

L'enquête a conclu que la drogue est utilisée par 35% des consommateurs de drogues illicites. Cela signifie que 43% de la population en utilise régulièrement. Après le Nord-est, le plus grand nombre d'usagés se concentre dans les capitales de la région Sud-est. Cette région possède 113 mille consommateurs réguliers de drogue, suivie par la région Centre-ouest, avec 51 mille ; la région Sud, avec 37 mille, et la région Nord, avec 33 mille usagés de crack. Proportionnellement, la région avec le plus grand pourcentage d'usagés c'est la région Sud du pays. Dans les capitales de la région, 72 mille personnes utilisent régulièrement les drogues illicites. Parmi elles, 37 mille en consomment du crack, soit 52%.

Parmi les 370 mille usagés de crack, 14% sont des mineurs, cela représente environ 50 mille enfants et adolescents. La majeure partie des jeunes (56%) se trouve dans les capitales de la région Nord-est, où ont été identifiés 28 mille mineurs dans cette situation.

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25 janvier 2014

Brésil : les «rolezinhos» et le possible retour des manifestations défient le gouvernement

La croissance du phénomène des rolezinhos (une sorte de virée entre copains) et l'organisation d'une série de protestations contre la Coupe du monde testent de nouveau la capacité des dirigeants brésiliens à répondre à l'agitation dans les rues.

Il y a quelques semaines, le gouvernement fédéral a été invité par l'Association brésilienne des commerçants des centres commerciaux (Alshop) à se positionner sur la polémique provoquée par les rolezinhos. Initialement limités aux centres commerciaux de la périphérie de São Paulo, les rolezinhos se sont déplacés vers les centres commerciaux des régions centrales de la capitale et vers d'autres villes du pays.

La croissance du phénomène des rolezinhos a été provoquée par la répression exercée par la police et les agents de sécurité des centres commerciaux et les décisions de justice qui ont interdit certains rassemblements. Le problème s'est aggravé parce que la présidente Dilma et la plupart des dirigeants (y compris les gouverneurs de São Paulo, Minas Gerais et Rio) ont du mal à se positionner publiquement sur ​​la crise dans les rues et à entrer dans le débat.

Pour Maria do Socorro Souza Braga, professeur de sciences politiques de l'Université de São Paulo (USP), les gouverneurs restent « prudents afin de ne pas répéter les erreurs commises en juin de l'année dernière, quand la répression policière a donné de la force aux mouvements de protestation ». Selon Braga, « ces rassemblements sont le résultat de la mobilité sociale et de l'élargissement de la connaissance des jeunes sur leurs droits ».

Les rolés "de protestation" sans discours ou intérêts politiques ont été agendés pour les prochaines semaines à São Paulo et en diverses capitales du Brésil, en manifestation contre ce qu'ils appellent de 'ségrégation sociale et raciale'. Organisés à travers les réseaux sociaux, les rolezinhos rassemblent les adolescents pour draguer, chanter et consommer des habits et des accessoires de marque.

Afin d'éviter ce qui s'est passé en décembre 2013 dans un centre commercial à São Paulo - un rolezinho a réuni près de 6 mille personnes, a provoqué la panique entre commerçants et consommateurs et trois vols ont été enregistrés - les organisateurs des rolés font un appel aux participants et promettent que les « prochains seront plein de drague, funk, discipline et sans vols ».

« La grande signification du rolezinho est vouloir appartenir à cette société de consommation. Les jeunes de la périphérie ne veulent pas la remettre en question », explique le professeur de sciences politiques de l'USP.

 

 

 

25 janvier 2014

Forum économique mondial : Dilma Rousseff nie crise et vend un Brésil 'rose' à Davos

Dans une tentative pour améliorer l'image du pays, la présidente brésilienne a déclaré pendant son discours d'hier à Davos, que « l'inflation et les comptes publics sont sous contrôle ».

Dans sa première apparition au Forum économique mondial de Davos, la présidente Dilma a bien suivi le protocole: pendant son discours de 40 minutes, elle a salué le progrès social du pays au cours des trois dernières années et a nié la crise économique en déclarant que l'inflation et les comptes publics étaient sous contrôle - tout ce que les dirigeants présents à Davos (et les investisseurs) voulaient entendre.

L'impression générale était que la présidente avait bien rempli sa mission à Davos. La question qui demeure est de savoir si l'offensive a été suffisante pour ramener au Brésil la confiance perdue des investisseurs étrangers.



22 janvier 2014

Pablo Lobato, Pedro Motta, Camila Sposati : Trois artistes brésiliens exposent à la galerie Bendana-Pinel

PABLO LOBATO | PEDRO MOTTA | CAMILA SPOSATI

Jusqu'au 22 février

http://www.bendana-pinel.com

Pablo Lobato Dans « Repouso » (Repos), le geste de l'artiste consiste à rendre à l'espace urbain des fleurs, tombées d'ipés, de jacarandas et de sibipirunas, en composant avec elles, sur les trottoirs, des formes géométriques. Laissé à l'action du temps et au contact des passants, le devenir de ces points chromatiques crée une zone poétique d’activation du regard fixe dans un paysage urbain.

Pedro Motta « Natureza das Coisas » (Nature des Choses) remet en question la relation entre la nature et les interventions humaines.Motta développe ici la perception du réel et du faux. Cette série - photos et dessins sont manipulés numériquement.

Il y a, dans les dessins de Camila Sposati, une action de sculpture à accomplir pour que soient définis des éléments ou des formes qui rappellent certains aspects du mouvement Néo Concret.Le dessin évolue en fonction des couches, ce que l’on ne peut pas voir par transparence mais seulement en « épluchant » les feuilles.

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15 janvier 2014

Par manque d'investissements publics et privés, l'innovation brésilienne peine à se développer

Malgré l'effort technologique croissant dans certains domaines importants de l'industrie nationale, la participation de ces secteurs dans l'économie diminue.

Les politiques publiques brésiliennes n'ont pas été en mesure d'accroître l'innovation dans l'économie du pays, selon une étude de l'Institut de recherche économique appliquée (IPEA).

L'augmentation des investissements en recherche et développement (R&D) dans le secteur de la fabrication n'a pas abouti à la croissance de la R&D. Les dépenses avec les activités internes et externes en R&D ont atteint presque 8 milliards d'euros, soit 0,59% en 2011 par rapport à 0,58 % en 2008.

« Dans la dernière décennie, le pays a consolidé un menu relativement complet de politiques d'innovation : incitations fiscales, subventions, prêts fiscaux subventionnés, entre autres. En dépit de ces bonnes mesures, il a manqué dans l'ensemble, des éléments clés, en particulier le ciblage, la priorisation et le volume adéquat de ressources », explique l'étude.

Parmi les raisons de la faible croissance des efforts technologiques du Brésil, l'IPEA met en évidence « que le pays dispose d'une structure de production spécialisée dans les secteurs où l'intensité technologique est faible ; que la production des entreprises brésiliennes est aussi faible et que les entreprises brésiliennes n'investissent pas en technologie ».

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15 janvier 2014

Nouveau roman de J.P. Cuenca raconte une folle et sombre histoire d’amour éclairée aux néons de la culture pop japonaise

La seule fin heureuse pour une histoire d’amour, c’est un accident

Par João Paulo Cuenca, écrivain brésilien originaire de Rio de Janeiro

Composé de trente et un brefs chapitres, cet énigmatique roman met peu à peu au jour la relation complexe et malsaine qui unit Monsieur Okuda, vieux poète classique, à son fils Shunsuke, qu’il espionne depuis son plus jeune âge.

Éditions Cambourakis

Cuenca

11 janvier 2014

La nature au centre des éco-bijoux créés par le designer Roberto Cavalcante

Le joaillier brésilien Roberto Cavalcante façonne ses bijoux en créant un parallèle entre la valeur symbolique des métaux et la force vitale des éléments naturels.

De cette union, a germé la ligne Eco Bijou, l'étonnante rencontre entre graines, pierres brutes, bois, l'or, l'argent et le bronze, le tout façonné dans un design très contemporain.

La ligne Eco Bijou représente la diversité de la terre et regorge de richesses peu connues. Au centre de chaque bijou, des graines originaires de la forêt amazonienne brésilienne : jupati, açaï, buriti, jarina, bacaba, paxiuba, baru. Mais aussi une grande variété de noix de coco, de fleurs et de fruits du Cerrado du centre du Brésil ; de pierres comme l'améthyste, le quartz, l'oeil de tigre, l'émeraude, l’agate, l'onyx, en provenance de la région de Minas Gerais.

Bracelet-42-2-big-1-www-conceptbresil-kingeshop-comCollier-Collection-Bororo-30-2-big-1-www-conceptbresil-kingeshop-comBague-Coco---Double--34-2-big-1-www-conceptbresil-kingeshop-com

 

Le designer

robcavalcante

D'origine brésilienne, Roberto Cavalcante a appris le métier de joaillier au Brésil au sein d'une famille de joailliers. Après la création de son premier atelier à Brasilia, Roberto a enrichi son expérience et son savoir-faire en exposant ses créations en Guyane et les Antilles. Actuellement, il vit et travaille à Lyon.

Pour en savoir + sur la ligne Eco Bijou : www.conceptbresil.kingeshop.com

24 décembre 2013

L'économie brésilienne devra croître moins en 2014

Selon la Confédération nationale de l'industrie (CNI), le PIB brésilien doit croître 2,1% l'an prochain, contre 2,4% en 2013. Le recul du taux de croissance du PIB sera provoqué par le ralentissement des investissements, qui devraient augmenter de 5% en 2014, contre les prévisions de 7,1% pour cette année. Selon la CNI, les investissements seront moins importants l'année prochaine en raison de la hausse des taux d'intérêts et du faible niveau de confiance des entreprises.

Selon la CNI, les difficultés structurelles empêcheront une reprise plus vigoureuse de la croissance l'année prochaine. "Les persistantes distorsions qui existent dans l'économie brésilienne découragent et empêchent les projets d'investissement. L'augmentation des taux d'intérêts est un facteur de complication supplémentaire dans ce scénario ", dit l'étude de la CNI. Parmi les principaux risques pour l'économie brésilienne en 2014, l'étude cite aussi l'inflation et le calendrier électoral.

La CNI prévoit aussi un indice d'inflation plus grand en 2014 (de 6%) propulsé par un dollar fort (R$ 2,45), l’inertie des prix des services et par l'augmentation des taux d'intérêts qui sera de 10,5% l'année prochaine.

Le seul point positif prévu par la CNI sera le solde de la balance commerciale (différence entre les exportations et les importations). L'excédent de la balance sera de US$9 milliards l'an prochain, contre US$700 millions prévus pour 2013. Les exportations augmenteront de US$ 239,4 milliards à US$249 milliards l'année prochaine. Selon la CNI, le dollar plus cher stimulera les exportations en 2014.

19 décembre 2013

Aéronautique : le Brésil dit non au Rafale français

Le Saab Gripen n'était pas le favori de la liste, mais l'avion suédois a remporté le marché à cause des faux pas politiques de ses adversaires et le prix le plus bas.

caçasuecoAFP

 

AFP

12 décembre 2013

Hollande au Brésil : une visite stratégique qui vise doubler le commerce bilatéral

La visite d'Hollande au Brésil aura comme priorité les sujets économiques et commerciaux. Parmi les questions qui doivent être discutées avec la présidente Dilma Rousseff il y aura, par exemple, les avions de combat Rafale, l'accord entre le Mercosur et l'Union européenne afin de créer une zone de libre-échange commerciale et la situation économique des pays du bloc européen.
Selon les sources gouvernementales, la barrière à l'achat des avions Rafale, fabriqués par la société française Dassault, est le prix de l'offre, puisque le Brésil a un bilan positif avec le pays européen quand il s'agit de transfert de technologie.
En 2009, la France et le Brésil ont signé un accord pour la construction militaire dans le pays, avec la technologie française, de quatre sous-marins conventionnels et un à propulsion nucléaire.
Parmi les accords qui seront signés lors de la visite il y aura aussi le lancement du programme Français sans frontières, la création d'un forum économique entre les deux pays, et la production du vaccin infantile Antipneumococcique heptavalent au Brésil.

Hollande devra renforcer l'accord Mercosur-UE
La visite du président français au Brésil durera deux jours et comprend des événements à Brasilia et à São Paulo. Il est accompagné par huit ministres et environ 50 hommes d'affaires français dans différents secteurs.
Le Mercosur et l'Union européenne devraient présenter d'ici la fin janvier leurs propositions afin d'éliminer progressivement les droits de douane à l'importation entre les deux blocs.
L'UE, de son côté, exige que le Mercosur fasse des concessions dans les domaines des biens industriels, les services et les marchés publics. La visite d'Hollande vise également à renforcer l'engagement de doubler d'ici 2020 le commerce bilatéral. La France est le cinquième investisseur au Brésil.
La balance commerciale entre les deux pays a atteint US$10 milliards l'an dernier, avec un solde positif et croissant pour la France. En 2012, l'excédant français était supérieur à 500 millions de dollars qui accumulé à celui de cette année a déjà dépassé les US$2 milliards.

Chasse aux contrats
La rencontre franco-brésilienne sera marquée par la signature de nombreux contrats commerciaux importants. 
La société Thales devra s'occuper de la fabrication du premier satellite géostationnaire qui ira garantir la sécurité des communications stratégiques militaires et civiles mais aussi amplifier l'accès haut débit dans les régions reculées brésiliennes.
Areva sera en charge - avec la brésilienne Eletrobras Électronucléaire - de la construction du troisième réacteur nucléaire de l'usine d'Angra, à Rio. Le groupe d'informatique Bull devra lui aussi pouvoir fabriquer des super ordinateurs au Brésil.

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