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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro

10 septembre 2010

Ana Beatriz Barel : j'espère que mon travail de recherche pourra enrichir et renforcer les liens entre l'Europe et le Brésil

 

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Carnet intime

Lieu de naissance : Rio Claro dans l'Etat de São Paulo.
Musicien préféré : Au moins deux : Pixinguinha et Chico Buarque.
Film préféré : J'adore le cinéma, c'est difficile à dire. Tout Scorsese, Apocalipse Now de Coppola, Fanny et Alexander de Bergman, La leçon de piano de Jane Campion, et parmi les plus récents, Bright Star de Jane Campion aussi,  Au revoir les enfants de Louis Malle,  Stanno tutti bene, de Tornatore…
Plats préférés : Poissons et fruits de mer, lasagne, et tarte aux pommes.
Livre préféré : Plusieurs. Un seul ? : Dom Casmurro de Machado de Assis.
Cerveja ou caipirinha : Ni l'un ni l'autre, un bon vin.....Mais s'il faut choisir, cerveja.
Secret de beauté : Etre passionné de ce que l'on fait dans la vie et être sincère par rapport à ses sentiments. Le reste en est conséquence....
Adresse préférée en France : La Bretagne, pour sa mer, souveraine.
Adresse préférée au Brésil : São Paulo, pour son dynamisme et la force de ces habitants.

Brasilidade : La France est ta patrie d’adoption depuis quelques années. Comment expliques-tu ton choix?

Ana Beatriz Barel : J'habite depuis 12 ans en France. Je n'ai pas vraiment choisi de venir en France. Je suis venue pour faire mes études de Doctorat, à Paris Sorbonne, car j'avais 'découvert' dans mes recherches de Master, à l'UNICAMP – Université de Campinas, l'importance de la France dans la définition des romantismes portugais et brésilien. Donc, j'ai  fait une demande de bourse auprès du Ministère de Sciences et Technologie pour venir en France. Depuis, j'ai découvert l'importance de la France pour moi...:-)

Brasilidade : D’après toi quel est le point d’union entre ces deux univers et ces deux cultures qui semblent être si loin et si proches ? Comment concilies-tu les deux cultures ?

Ana Beatriz : Je pense que c'est très difficile de se partager entre deux cultures. Mais en même temps cela nous rend beaucoup plus souples, tolérants et riches du point de vue de l'expérience de vie. Je ne sais pas s'il y a un point d'union entre le Brésil et la France. Je vois surtout comme une complémentarité. Et qui peut changer, bien évidemment, d'une personne à l'autre.

Brasilidade : Parle-moi de ton parcours universitaire en France et au Brésil. Récemment tu as publié deux livres. De quoi s’agit-il ?

Ana Beatriz : J’ai fait des études de Lettres à l’Université de Campinas (une ville de plus d’un million d’habitants à 90 km de São Paulo), jusqu’au Master de Théorie et Histoire Littéraires. En 1995, j’ai reçu une bourse du CNPq – Ministère de Science et Technologie du gouvernement brésilien - pour faire un doctorat à la Sorbonne. J'ai organisé deux livres avec des textes critiques sur la Littérature (Brésilienne et Comparée), en plus des deux éditions de ma thèse de Doctorat, qui ont été publiées en France et au Brésil.
Mon objectif premier dans ces projets est de provoquer une réflexion sur la littérature dans un monde qui se tourne de plus en plus vers la 'marchandisation' de la vie. En ce qui concerne les deux livres que j'ai organisés – l'édition fac-similée de la revue Nitheroy, texte fondateur du romantisme brésilien et qui a été publié à Paris en 1836 par un groupe de jeunes intellectuels brésiliens (!), et une anthologie de textes sur la représentation du nationalisme dans les littératures européenne et brésilienne au XX siècle, Os Nacionalismos na Literatura do Século XX: os Individuos em Face das Nações – les deux publiés par MinervaCoimbra - mon intention a été de réfléchir sur les rapports entre le texte littéraire et le moment historique où il émerge.
Il faut dire aussi que, personnellement, c'est toujours un immense plaisir de réunir des collègues – qui en plus sont des amis – autour d'un texte. J'espère sincèrement que mon travail de recherche pourra enrichir les études littéraires et renforcer les liens entre l'Europe et le Brésil.

Brasilidade : Dis-moi quelque chose de très personnelle à propos de toi.
 

Ana Beatriz : J'adore le café. Si quelqu'un veut vraiment me faire du plaisir, il suffit de m'inviter déguster une tasse d'un bon café (ce qui n'est pas le cas la plupart du temps, car les gens boivent tout sauf du bon et du vrai café....). Ça ne manque jamais chez moi. Je fais des folies pour une tasse de café ! Et j'adore (un peu moins quand même..., juste un tout petit peu) la mer. Je déteste le mensonge.

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6 septembre 2010

BRASILMIX Soirées en images et en musique organisées par Brasilidade

BRASILMIX Salsa, Samba & More

La programmation du BRASILMIX réunit autour de la musique latine, 4 séances de projection de diaporamas, chacune construite autour d'un sujet ou d'une thématique transversale à différents genres. BRASILMIX met en relation les univers plastique et musical faisant de chaque soirée un espace de création unique basé sur la rencontre et le partage.

La production musicale du BRASILMIX est assurée par Sonido Latino qui mettra en évidence les dernières tendances de la musique brésilienne, importés directement de Rio et de São Paulo. A la Une : le dernier CD Legal ! de Stéphane San Juan (percussionniste de l’Orquestra Imperial et membre fondateur du trio Os Ritmistas).

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Fall Slide Show / Programme des soirées /A partir de 20h30

 

Au Baloard : 21, Bd Louis Blanc – Montpellier (34) – Entrée : 5 €

Octobre :      vendredi 22
Novembre :   vendredi 26
Décembre :    vendredi 10
Janvier 2011 :  vendredi 21 

 

 

4 septembre 2010

Les Finlandais vont acheter 15.000 bouteilles de vin brésilien

Le Brésil sera le pays honoré lors de la prochaine Fête du Vin à Kuopio en 2011.

Les Finlandais doivent acheter environ 15 000 bouteilles de vin brésilien entre les mousseux, les vins rouges, les blancs et les rosés et les proposer lors du prochain festival du vin en 2011.

L'événement (www.kuopiowinefestival.com) se déroule pendant l'été finlandais à Kuopio, la plus grande ville de la Finlande avec 90 000 habitants, offrant beaucoup de musique, de nourriture et du vin.

Le festival de Kuopio, sur les rives du lac Kallavesi, attire environ 40.000 visiteurs par an. 


Source : 
www.ibravin.org.br

2 septembre 2010

Danse contemporaine brésilienne : la musique des corps s’installe à la Biennale de la danse de Lyon 2010

Du 9 septembre au 3 octobre

Alex Neoral et Focus Cia de Dança

Alex Neoral débute ses études de danse à Rio de Janeiro, sa ville natale, en 1994 et intègre différentes compagnies. Mais, l’envie de chorégraphier est telle qu’il décide de fonder sa propre compagnie. Naît ainsi Focus Cia de Dança en 1997, aujourd’hui considérée par la critique comme l’une des plus prometteuses compagnies de danse au Brésil.

Pour l’édition 2010 de la Biennale, Alex Neoral présentera Três Pontos, trois pièces qui nous parlent de la musique des corps.

1.Pathways

Pathways est une accumulation de ces petites choses qui griment nos relations avec les autres ; composée de multiples trajectoires, d’interactions physiques et de dialogues mettant en scène quatre individus, Pathways retrace en quelques sortes le parcours de la compagnie.

2.Interpret

Interpret est une pièce pour cinq danseurs, à la recherche incessante de l’exploration de l’espace scénique.

3.Um a Um (“One by One”)

La pièce traite de la quête de deux corps qui ensemble gèrent de nouvelles possibilités de mouvement. Le mariage du violoncelle avec le piano traduit clairement le thème de la pièce : la combinaison du un plus un.

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Focus Cia de Dança – Pathways – Photo : Stuttgart Art Ballet

Centro de Movimento Deborah Colker

Centre de formation professionnelle indépendant de la compagnie, a pris récemment un nouveau tournant en y intégrant un volet social. Ce volet social permet à des jeunes en difficulté d’être en résidence au Centre et de se former pendant une année au métier de danseurs professionnels. L’objectif final est de les éloigner de cette situation précaire en leur proposant une éducation pour les préparer à faire des choix plus appropriés sur le marché du travail.

De cette résidence est née Partida, proposition chorégraphique du Centro de Movimento Deborah Colker qui réunit trois chorégraphies du répertoire de la compagnie.

Partida, pièce en trois mouvements qui sera présentée à la Biennale 2010, établit un dialogue entre la danse contemporaine et le monde actuel et synthétise quelques-uns des concepts les plus importants de la danse contemporaine.

Ostinato, en premier mouvement, développe un vocabulaire de gestes et de mouvements de la vie quotidienne tout en les réinventant et en les transposant en mouvements dansés abstraits abordant ainsi les questions de l’esthétique du quotidien dans le monde de la danse.

Paixão, est une pièce qui parle d’amour, il s’agit de danser, de mettre en mouvement ces moments qui nous désorganisent, nous mettent hors de nous et où le sublime et le pathétique se rencontrent. Le fort et le faible, la douleur et le plaisir, le beau et le laid, tous ces concepts à travers lesquels les jeunes danseurs expérimentent l’émotion du mouvement, l’intensité d’un corps qui parle à travers les sentiments.

Le troisième mouvement, Jogo, est une pièce qui relie le monde sportif à celui de la danse et dont l’adjectif régissant la chorégraphie est l’énergie. Les danseurs jouent et dansent en partenaires, dans un besoin l’un de l’autre, avec confiance l’un en l’autre en mimant un jeu de ballon imaginaire avec pour ambition de donner tout d’eux-mêmes.

A propos de Deborah Colker

Deborah Colker est née en 1960 à Rio de Janeiro. Née d’un père violoniste et chef d’orchestre, elle a reçu ses premières leçons de piano à l’âge de huit ans. « J’étais plutôt bonne au piano, dit-elle. J’ai même joué dans un orchestre à l’âge de 14 ans, mais j’avais aussi besoin d’exprimer mes émotions et la danse contemporaine m’a permis de les communiquer tant sur le plan intellectuel que physique ».

En 1994, elle crée la Companhia de Dança Deborah Colker et présente sa première chorégraphie Vulcão au City Opera de Rio de Janeiro. Vitalité, détermination, véhémence, technique et risque :  Deborah Colker développe une danse basée sur les mécanismes du corps façonnés par la vie urbaine.

En 2009, le Cirque du soleil lui propose de chorégraphier et de mettre en scène un spectacle pour fêter leur vingt-cinquième anniversaire. Elle crée alors Ovo, une pièce sur l’environnement. « Mon travail est comme le Brésil : un mélange de couleurs, de dynamisme et de rythmes, du bonheur des énormes possibilités d’investigations. C’est un peu notre histoire. »

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Centro de Movimento – Partida – Photo : Fabio Abu

Pour en savoir + :  www.biennaledeladanse.com

 

30 août 2010

Groupe de sculpteurs brésiliens exposent à Paris

Du 13 au 25 septembre

Galerie Everarts – Paris

Avec la participations des artistes :  Flory Menezes, Fernanda Guimarães, Mariana Duarte, Monique Augras, Zé Luderitz, Beth Young, Inês Aviz, Maria Marita et Regina Brandão.

Ce groupe d'artistes sculpteurs, originaires de Rio de Janeiro, a réuni ses travaux afin de les exposer à Paris. Il comprend neuf artistes, et chacun exposera trois oeuvres. Étant figuratifs pour la plupart, la diversité de formes est la caractéristique la plus marquante de ce groupe.

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©Zé Luderitz

 

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29 août 2010

Art et Psychanalyse : quand la psychanalyse se mêle à la peinture

Virginie Soubeiroux – Steve Abadie-Rosier

du 6 au 18 septembre

Galerie L’Entrepôt, Monaco

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La galerie L’Entrepôt, présente, en association avec les éditions Les Neurones moteurs, 21 œuvres de la plasticienne Virginie Soubeiroux.

Avec la complicité du psychanalyste parisien Steve Abadie-Rosier, expert en analyse du sujet criminel, cette exposition confronte deux séries de tableaux, peints entre 2006 et 2010 : la série Rouge où l’artiste démontre son aptitude à se glisser dans la peau d’un autre, ici, un criminel, et la série Structure de la pensée, qui représente la lumière, la couleur, le soleil et l’espoir, dans l’œuvre de l’artiste.

Cette exposition explore le talent manifeste qu’a Virginie Soubeiroux d’évoquer cette alchimie, omniprésente, entre la pulsion de vie et l’angoisse de mort, et d’intégrer à son travail le respect des traditions, la mémoire collective et l’histoire individuelle, gages d’ouverture et d’échange. Une démarche en réalité très proche de celle du psychanalyste...

En associant la peinture de Soubeiroux à la psychanalyse et à la criminologie, L’Entrepôt innove une nouvelle fois et promet la surprise. Cette association peut être retrouvée dans l’ouvrage que Steve Abadie-Rosier consacre à Virginie Soubeiroux, publié à l’occasion de cette exposition : Art et psychanalyse ― Psychê et Thanatos dans l’œuvre de Virginie Soubeiroux.

www.virginiesoubeiroux.com
www.steveabadierosier.com

 

29 août 2010

Pascal Lièvre : Bad Romance tout en paillettes

Galerie Vanessa Quang
- Paris

Du 4 septembre ua 30 octobre

Manifestation plasticienne au sens plein du terme, Bad Romance confronte les images, déplace les territoires, heurte le sens, et jouit de ce chaos dans une explosion de paillettes.

Pascal Lièvre provoque la rencontre d’une idole autocréée, éprise d’un délire de célébrité, Lady Gaga, et d’une jeune fille souffrant d’avoir vu son intimité bafouée.

Ce choc entre deux registres culturels, entre deux façons de traiter l’image de l’individu, ouvre un espace de réflexion sur la sculpture de soi.

Plus que l’exposition des individualités, Bad Romance  est donc une façon d’exagérer la force évocatrice de chacune de ces figures.

Pour en savoir + : 
www.galerie-quang.com

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26 août 2010

Fall Slide Show/ NEW EXHIBITIONS EVENTS MUSIC/Coming soon

Soirées en images et en musique organisées par Brasilidade.

Prochainement sur Montpellier.

www.brasilidade.canalblog.com
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24 août 2010

Festival de curtas Fest’afilm : chamada para concorrentes

Até dia 20 de setembro

O FEST'AFILM, promovido pela Associação Casa Amadis, é um festival dirigido aos lusófonos e aos francófonos, videastas e cineastas. Seu objetivo é criar uma sinergia entre a lusofonia e a francofonia e promover os diversos aspectos da cultura lusófona na França.

O FEST'AFILM, Festival Amadis de Curtas, que acontecerá dias  3, 4 e 5 de dezembro 2010, em Montpellier, lança as inscrições para os cineastas que desejam participar da próxima edição do festival. Podem concorrer filmes de 5 a 12 minutos. Pode tratar-se de filmes de todos os géneros, assim como os experimentais, de ficção, de animação, etc.

Os filmes concorrentes devem ser compreensíveis pelo público francês e pelo júri, caso contrário, uma legendagem pode ser necessária.

O regulamento e a ficha de inscrição podem ser solicitados através do seguinte contato :  festafilm.lusophonie@gmail.com

23 août 2010

Amianto no Brasil : lobby industrial X silêncio epidemiológico

A pressão de grandes grupos econômicos, que fazem do Brasil um dos maiores produtores mundiais de amianto, é apontada como um dos principais motivos para que o uso desse mineral ainda seja permitido no país.

A avaliação é de Guilherme Franco Netto, diretor de saúde ambiental do Ministério da Saúde e especialista em saúde pública.

O amianto é amplamente produzido e usado no Brasil, apesar de alguns esforços isolados para se banir a substância. O Brasil é o terceiro maior produtor e exportador de amianto, que é vendido para países como Colômbia e México. O país também é o quinto maior consumidor do produto. As 11 empresas que trabalham com o produto empregam mais de 3,5 mil pessoas diretamente e movimentam R$ 2,5 bilhões por ano.

O amianto é uma fibra natural extraído através de mineração. Barato e resistente ao calor e ao fogo, é misturado ao cimento para construção de telhas e pisos. No entanto, a substância, cujo uso é proibido ou restrito em 52 países, solta fragmentos microscópicos no ar que podem provocar diversas doenças pulmonares quando inaladas, inclusive alguns tipos de câncer.

A discussão sobre a proibição do amianto no Brasil está em curso no governo há anos, com diversos ministérios e órgãos federais participando desse debate. O Ministério da Saúde, por exemplo, é contrário ao uso da substância.

Riscos

Segundo a Organização Mundial de Saúde (OMS), 125 milhões de pessoas convivem com amianto no trabalho. A Organização Internacional do Trabalho (OIT) estima que 100 mil trabalhadores morram por ano devido a doenças relacionadas ao amianto.(1)

Segundo a Associação Brasileira dos Expostos ao Amianto (Abrea), o mineral é utilizado em quase 3 mil produtos industriais, como telhas e caixas d’água. O baixo custo do produto e sua alta resistência favorecem o consumo, sobretudo em países em desenvolvimento. Interrogada por Brasilidade, Fernanda Giannasi, da diretoria da Abrea, responde à algumas questões sobre a situação atual brasileira.

Brasilidade : Quais são as conquistas mais recentes contra o uso do amianto  no país ?

Fernanda Giannasi : Os fatos recentes mais relevantes na luta antiamianto no Brasil foram, primeiramente, a validação da lei de banimento do estado de São Paulo por maioria  dos membros do Supremo Tribunal Federal, em 4.6.2008, que restituiu o estado democrático de direito, pois havia uma liminar concedida monocraticamente às vésperas do Natal, quando a Suprema Corte estava já em recesso, que impediu que a lei paulista produzisse efeito por quase 6 meses. Esta decisão inédita impulsionou a ação direta de inconstitucionalidade (ADIN) contra a lei nacional que permite o “uso controlado do amianto crisotila”, que foi promovida pelas associações dos procuradores federais do trabalho (ANPT) e dos magistrados do trabalho (ANAMATRA) junto ao STF.

Mais recentemente, tivemos a elaboração de um robusto dossiê-diagnóstico de quase 800 páginas, elaborado pelo GT Amianto, da Comissão de Meio Ambiente e Desenvolvimento Sustentável da Câmara dos Deputados Federais, que concluiu que a melhor forma para prevenir as doenças do amianto é bani-lo.

Este dossiê está pendente ainda de votação final, pois os parlamentares defensores do amianto, cujas campanhas eleitorais são financiadas pelas indústrias produtoras, estão se mobilizando e buscando esvaziar todas as sessões para que não haja quorum e, com isto, obstruir os avanços sociais e ambientais que este dossiê pode propiciar em relação ao tema.

Brasilidade : Qual é o número de vítimas brasileiras que já morreram por causa das doenças provocadas pelo amianto ?

Fernanda Giannasi : São centenas e talvez milhares que não aparecem nas estatísticas oficiais porque 17 empresas – as maiores e mais poderosas economicamente - conseguiram na Justiça uma liminar que lhes garante não informar aos órgãos de saúde e previdência quem são os seus doentes, os quais elas vêm indenizando, nos últimos 15 anos, em acordos extrajudiciais espúrios.

Somente dois grupos empresariais, líderes do mercado de cobertura de fibrocimento, anunciaram ter celebrado mais de 4.000 destes acordos fora dos tribunais em órgãos da imprensa. Alegaram, a seu favor, que se declinassem quem são e onde estão seus doentes perderiam competitividade em relação aos produtores de materiais sem amianto, que não têm a mesma obrigação legal e disseram que estavam sendo tratadas discricionariamente em relação aos seus concorrentes.

Brasilidade : É possível saber quantas pessoas estão doentes atualmente no Brasil por causa do amianto ?

Fernanda Giannasi : Estes dados ainda não são contabilizados pelos órgãos oficiais porque reina no país um abissal silêncio epidemiológico promovido pela subnotificação destas doenças, como explicamos anteriormente, agravada pelo longo período de latência de mais de 30 anos, para o mesotelioma, por exemplo, e que fazem com que quando esta patologia maligna é diagnosticada dificilmente se estabelece o vínculo com a exposição pregressa ao amianto.

Esta invisibilidade social é agravada pela falta de capacitação médica e meios diagnósticos para investigar estas patologias, pela desinformação da maior parte da população brasileira sobre os riscos atribuídos ao amianto e pela omissão e cumplicidade dos órgãos governamentais que se deixam “anestesiar” pelas falaciosas teses de que o amianto brasileiro é o único no mundo que não faz mal à saúde e que pode ser usado de maneira segura e responsável.

Não nos esqueçamos que o Brasil é o terceiro maior produtor, terceiro maior exportador e o quinto maior utilizador do amianto no mundo. São muitos os interesses em jogo que perpassam o interesse maior da sociedade: a prevalência da vida e da dignidade da pessoa humana.


(1)Câncer de pulmão ; mesotelioma, uma forma de câncer ; asbestose, doença que causa falta de ar e pode levar a problemas respiratórios mais graves. A asbestose pode surgir em uma década após exposição inicial ao amianto, mas em muitos casos ela demora ainda mais. O mesotelioma pode surgir em 30, 40 ou até 50 anos após a exposição. Médicos dizem que pacientes diagnosticados com mesotelioma tem menos de cinco anos de expectativa de vida.

Para saber + : www.abrea.com.br

 

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