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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
6 août 2012

Photographie : Felipe Fontoura expose une nouvelle série de photos sur la vie à Paris

Du 08 au 29 septembre

Galerie Ricardo Fernandes

7 rue du Vertbois - Paris - France

Felipe Fontoura, artiste brésilien originaire de Curitiba, nous propose avec l’exposition Capsule de Vie sa vision de l'existence. 
Il cherche à illustrer toutes les origines de la vie, d'où quelles viennent, dans tous les recoins. Dans cette nouvelle série photographique, l’artiste semble questionner la modernité et son rapport à la vie.

Le tournant qui prend l'espèce humaine tendrait à malmener la vie dans son processus naturel, à la transformer en produit de consommation. Felipe nous induit à penser que l'on pourrait jouer avec la vie comme si elle était une marchandise.

«Cette série de photographies est née d'un jeu traditionnel du Sud du Brésil. Quand le climat est nuageux ou pluvieux, la tradition veut que l'on prie Santa Clara et que l'on pose un œuf sur un mur afin que le jour suivant soit lumineux et ensoleillé. Je me suis inspiré de cette histoire pour partir dans les rues, un œuf dans une main et mon appareil photo dans d'autre. Cette capsule contenant la vie est devenue mon objet d'art. La vie n'est-elle pas elle-même une forme d'art ?

Au travers les différentes images et paysages, j'ai compris tout le potentiel contenu dans l’œuf: sa forme est indomptable et sa couleur variable. Avec l’œuf, c'est comme si j'avais porté la vie partout où je suis allé. Une forme de vie qui tourne sur elle, embryonnaire et fascinante. Et par la magie de son existence, les rayons de soleil battent dans ma fenêtre, le lendemain.» Felipe Fontoura 

OVO (VIII)

 

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3 août 2012

Musique : Batucanfare, l’énergie contagieuse made in Brésil

Tellement contagieuse que depuis sa création à Montpellier au printemps 2010, le groupe ne cesse de s’agrandir : aujourd’hui le groupe - qui au départ était composé de 7 personnes - en possède presque 20.

« C’est un groupe démocratique et ouvert à tous ceux qui aiment la musique brésilienne, explique Frederico », saxophoniste.

La Batucanfare est une idée originale de quelques musiciens brésiliens Frederico (Porto Alegre), Carolina (João Pessoa), Leonardo (Rio de Janeiro) et César (Belém) qui se sont retrouvés afin de revivre l’ambiance des carnavals brésiliens et animer la scène montpelliéraine. « Au début, on jouait les traditionnelles marchinhas de carnaval que l’on écoutait au Brésil il y a longtemps - rien à voir avec le spectacle des défilés de Rio ! Et puis, on a décidé de faire un mix entre la batucada et la fanfare. Le mélange a eu un énorme succès ! La Batucanfare était née ! », raconte Léo, percussionniste.

Le mélange a tellement pris, que le groupe joue aussi l’afro-samba, la lambada, l’afoxé, l’Olodum, le frevo, le funk, le reggae et le maracatú.

Et ce n’est pas tout : ils ont élargi leur répertoire en intégrant d’autres rythmes musicaux, notamment ceux de la chanson française. Comme l’explique Caroline (percussionniste), « l’idée de mélanger d’autres cultures musicales nous plaît énormément. Notre objectif est de jouer, s’amuser tout en faisant plaisir au public ».

Depuis 2011, la Batucanfare parcourt la France en distribuant son énergie musicale. Le groupe sera aux Estivales, sur l’Esplanade de Montpellier, ce soir à partir de 20H.

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2 août 2012

Littérature : Hotel Brasilia de João Almino mêle espoirs, exploits, mystères et perdition

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Ed. Métailie - En librairie le 6 septembre

‘J’ai eu le plaisir de recevoir ce livre avant sa sortie - prévue pour début septembre prochain. Il est devenu mon compagnon de lecture cet été. Quand je suis née, Brasília existait déjà.  Découvrir  la naissance de la capitale à travers les yeux d’un jeune homme fut une belle aventure. Toute la diversité culturelle, sociale et géographique brésilienne y est réunie dans ces 224 pages. Un vrai coup de cœur mêlé d’espoirs, d’exploits, de mystères et de perdition’. S. Conte

Une nouvelle capitale est en train de s’élever au centre du Brésil, toutes sortes de gens confluent vers ce nouvel espoir de travail et de vie.

Le père du héros se donne pour mission de relater au jour le jour dans ses cahiers cette nouvelle vie en train d’éclore. Il vit à Cidade Livre, la Ville libre, appelée plus tard Nucleo Bandeirante, entre ville provisoire et bidonville, peuplée d’ouvriers, d’ingénieurs, de commerçants et de prostituées.

Avec lui, il y a son jeune fils, le narrateur, et ses deux tantes adoptives, Matilde et Francisca, sources d’étonnements et d’émois.
Ce récit de la construction de Brasilia entre 1956 et 1960 mêle les espoirs et les exploits, les constructeurs de la ville, les visiteurs célèbres ou non, les bâtisseurs de société et les rêveurs des sectes qui s’assemblent dans le désert du planalto brésilien.


Au moment où il croit lire un reportage sur une utopie réalisée le lecteur tombe dans les rets du romancier et dans ce tourbillon vertigineux qu’est la subjectivité. Il se perd sur les traces de Valdivino, le paysan du Nordest, et de son mystérieux grand amour, la prophétesse Iris Quelemém qui règne sur le jardin du Salut.

Il suit les courses du jeune garçon fasciné par la cycliste aux tresses brunes, l’épopée de l’ouverture de la route Brasilia Belem, les amours clandestines du père, les spéculations financières et les dettes qui le jetteront dans la prison où va le voir son fils adulte pour comprendre ses secrets.

João Almino capte les voix qui affluent vers cette ville mythique et les restitue dans un incomparable style transparent à l’image de la lumière de Brasilia.

João ALMINO

Né au Brésil dans le Rio Grande do Norte en 1950, il est l’auteur du Quintet de Brasilia (5 romans situés dans cette ville) ainsi que d’essais de philosophie et de littérature. Il a enseigné à Mexico, Berkeley, Standford et Chicago. Il est actuellement consul général du Brésil à Madrid.

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