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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
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29 juin 2016

Lia Rodrigues : Pour que le ciel ne tombe pas

 

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La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues est à Montpellier pour présenter sa dernière création Pour que le ciel ne tombe pas dans le cadre du 36è Festival Montpellier Danse.

Née à São Paulo, où elle étudie le ballet classique et l'histoire, Lia Rodrigues danse depuis les années 70. En 1990 elle crée, à Rio de Janeiro, sa propre compagnie de danse. Depuis 2004, elle développe des actions pédagogiques et artistiques dans la favela de Maré. Mêlant militantisme et utopies, elle croit à la synergie entre l’art et les processus sociaux.

Brasilidade : le travail au sein de la favela de Maré, quartier de Rio, où vivent 140 mil personnes

Lia Rodrigues : Quand j’ai décidé d’installer ma compagnie au sein de la favela de Maré j’étais consciente que nous allions être confrontés à des situations bien spécifiques, résultat d’inégalités économiques et sociales. Arts de Maré a pour mission la création, la formation et la diffusion artistique. C’est là que la compagnie répète et donne des cours de danse gratuits pour les habitants du quartier. La réalité du lieu où l’on travaille influence de façon déterminante nos modes de création et de production. J’articule ma démarche comme chorégraphe dans ce territoire, en créant des stratégies afin que notre travail puisse aller a la rencontre aussi bien des habitants de Maré , que des publics des autres quartiers de la ville.

Brasilidade : le défi : trouver sa place

Lia Rodrigues : Penser la relation entre ce que l’on crée et les différents spectateurs est un défi. Quelle est la manière dont chacun va trouver sa place à partir de cette rencontre, avec ses similitudes, ses différences, les uns vers les autres, les uns avec les autres ? La décision de développer notre travail dans cette favela signifie prendre une position politique et aller contre la tendance à l’exclusion de cette immense partie de la population de Rio de Janeiro. À cette époque où partout dans le monde on construit de plus en plus de murs et de grilles, où les territoires sont férocement délimités, où les frontières sont imposées et rigoureusement défendues, nous proposons de faire le mouvement inverse. Nous proposons de découvrir de nouvelles possibilités de partage, de dialogues et de création.

Brasilidade : la création de Pour que le ciel ne tombe pas

Lia Rodrigues : Il existe un seul ciel et l'on doit le préserver, car s'il tombe malade, tout disparaitra.

Ce sont les mots proférés par Davi Kopenawa, shaman du peuple Yanomami dans la forêt Amazonienne. Comment ne pas lâcher, quand nous sommes confrontés tous les jours aux forces du chaos et hantés par les catastrophes et les atrocités... Que reste-t-il à faire ? Que peut-on faire individuellement, chacun à sa façon pour soutenir le ciel ? Nous dansons ! Sous la pluie et l’orage et le soleil brûlant, nous dansons comme une offrande et comme un hommage, pour ne pas disparaître, pour durer et se décomposer, pour agiter l’air et pour le déployer, pour rêver et pour explorer des lieux sombres. Nous dansons pour devenir des lucioles, pour être faibles et résister, nous dansons pour trouver un moyen de rester en vie et pour survivre à ce monde à l’envers.

Brasilidade : créer au Brésil

Lia Rodrigues : Dans mon pays, je crois que l’acte artistique ne peut pas se restreindre à la création d’une œuvre d’art. Il faut d’abord et simultanément occuper un espace, créer un territoire et provoquer les conditions pour y survivre. Aménager, déplacer, construire des stratégies, réparer, restaurer. Bâtir le terrain pour que l’œuvre d’art puisse exister. La compagnie existe depuis 20 ans et au Brésil, pays où les aides publiques à la culture sont très limitées, ceci signifie une lutte quotidienne et la recherche permanente de solutions pour survivre.

Brasilidade : la situation politique brésilienne

Lia Rodrigues : J'ai beaucoup lutté contre da dictature militaire brésilienne dans les années 70. J'ai soutenue le gouvernement Lula avec beaucoup d'espoir et je considère le gouvernement actuel illégitime. J'appelle cela un coup d'état !

Brasilidade : le mot brasilidade

Lia Rodrigues : Je suis née au Brésil, je suis certaine d'être brésilienne car cela est impregné dans mon corps. Etre brésilienne c'est être multiple, infinie et différente. Ce cela la beauté !

Lia-Rodrigues_para-que_MR_©sammi-landweer-5442

Pour que le ciel ne tombe pas

Le 29 juin et le 1er juillet à l'Opéra Berlioz, à Montpellier

Photos : Sammi Landweer

 

 

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24 juin 2016

Je suis Rio ! Un recueil de nouvelles sur Rio de Janeiro

Des nouvelles sur Rio de Janeiro par ceux qui y vivent, ceux qui la vivent.

23 nouvelles et deux bandes dessinées pour découvrir ou redécouvrir Rio par sa littérature. Des histoires d'amour, de femmes battantes, de touristes en mal d'exotisme, de bourgeoises, de carnaval, de football, de favelas. Des histoires drôles, légères, tragiques. 

Rio, ville mythique ! Paradis pour certains, cauchemar pour d’autres...

À l’image du Christ Rédempteur qui surplombe la baie, la ville vous tend les bras !

Aux Editions Anacaona

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17 juin 2016

SP-Arte/Foto chega a sua décima edição e consolida nova era da fotografia nacional

15.06.2016 – 11h30

Criada em 2007, a SP-Arte/Foto se consolidou como a principal feira de fotografia do circuito brasileiro, ao estabelecer e retomar tendências no mercado da fotografia. Essa história chega a sua décima edição em 2016, entre os dias 25 e 28 de agosto no JK Iguatemi, trazendo as principais galerias do setor no país.

Ao longo dessa trajetória, o evento já recebeu cerca de 80 mil pessoas em suas nove edições até o momento. A lista de notáveis nomes do cenário nacional e internacional da fotografia que passaram pela SP-Arte/Foto é extensa: de artistas brasileiros como Claudia Andujar, Hildegard Rosenthal, Miguel Rio Branco e Rochelle Costi, a estrangeiros como Elliott Erwitt, José Manuel Ballester e Martin Parr, passando por curadores e profissionais como Jean-Luc Monterosso (Maison Européenne de la Photographie), Mark Lubell (Magnum Photos), Sarah Meister (MoMA), Peter MacGill (Pace/MacGill) e Shoair Mavlian (Tate Modern), além de pesquisadores, críticos, jornalistas e entusiastas da fotografia.

Em suas mais recentes edições, a Feira buscou expandir seus limites e renovar sua experiência com o público.

Lançamentos de livros destacaram artistas como Bob Wolfenson, Claudia Jaguaribe, German Lorca e Pedro Martinelli; séries de debates trouxeram, a partir de 2010, nomes como Cristiano Mascaro, Giselle Beiguelman, João Farkas e Sergio Burgi; e o Circuito JK Iguatemi inaugurou, em 2015, exposições de obras de galerias participantes em lojas do shopping, além de cardápios e descontos exclusivos em restaurantes durante a semana da Feira.

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8 juin 2016

Quatre photographes du Brésil à découvrir à la Maison européenne de la photographie

Du 15 juin au 28 août 2016

Dès le 15 juin et pour tout l’été, la Maison Européenne de la Photographie inaugure une saison brésilienne inédite.

Les quatre expositions présentées mettent en avant la richesse et la diversité de la production photographique dans un pays où la culture se nourrit de contrastes et de métissage.

Le photographies en noir et blanc, graphiques et énigmatiques, de Marcel Gautherot, magnifient l’architecture moderniste de Brasilia, tandis que les images colorées de Joaquim Paiva s’attachent à montrer l’autre Brasilia, celle des constructions éphémères, baraquements fragiles et bigarrés où vivait un peuple d’ouvriers qui construisaient la ville moderne.

Celso Brandão, cinéaste et photographe, propose quant à lui une vision ethnographique et sensible du pays, interrogeant les coutumes, les légendes et les rituels de la population d’un état du nord-est du Brésil, Alagoas. Enfin, les créations originales de Vik Muniz, issues de la collection de Géraldine et Lorenz Bäumer, réinterprètent des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art à travers un jeu d’échelles qui confère à ces étonnantes compositions différents niveaux de lecture.

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8 juin 2016

Samuel Magalhães: Invista na sua carreira

Diariamente, sou abordado por pessoas que me perguntam: “Samuel, aonde devo investir meu dinheiro? Qual o melhor investimento? O que dá mais retorno?”.

Essas pessoas esperam que eu dê alguma sugestão sobre qual Título do Tesouro devem comprar, quais os Fundos Imobiliários mais promissores, ou ainda, qual a próxima ação que será a bola da vez na Bolsa de Valores.

O que essas pessoas não se dão conta é que, antes de investir no Mercado Financeiro, é preciso fazer um investimento ainda mais importante: investir na sua carreira.

Benjamin Franklin já dizia: “investir em si mesmo rende sempre os melhores juros”. Infelizmente, a maioria de nós esquece disso no dia a dia e, assim, acabamos perdendo boas oportunidades de turbinar nossa carreira e, consequentemente, nossas finanças.

Independente da sua idade, do seu tempo de profissão, de quanto tempo está na mesma empresa, se você pretende ser competitivo, você precisa investir em si mesmo.

Veja, não estou falando de uma possibilidade, mas de uma necessidade. O mínimo que você precisa para não ficar para trás da concorrência é investir em si. Não espere que seu chefe, seu pai ou seu cônjuge invistam em você. Essa responsabilidade é sua e de mais ninguém. Ou você faz ou ninguém mais fará! Simples assim!

Se você já está convencido – eu espero que esteja – de que não existe outra alternativa, a não ser investir em si próprio, você deve estar se perguntando: “Como fazer isso?”.

Bem, opções são o que não faltam! Mas antes de sair por aí comprando a livraria inteira ou se matriculando em dezenas de cursos, treinamentos e especializações, vou te dar uma dica.

Faça uma análise da tua carreira. O que você fez até hoje? Aonde você chegou? Você se orgulha de estar fazendo o que faz hoje? De 0 a 10, que nota você se dá como profissional? O que você precisa fazer para melhorar seu desempenho?

Sei que para muitos o autoconhecimento é bobagem e não passa de autoajuda barata. Eu não penso assim! Nos processos de coaching que tenho desenvolvido junto aos meus clientes, percebo como conhecer a si próprio tem uma importância fundamental em nossas carreiras e como o autoconhecimento, aliado às ferramentas corretas e a um plano de ação claro e bem definido podem potencializar nossos resultados de uma maneira inimaginável.

Não existe profissional perfeito! Cada um de nós temos nossos pontos fortes, mas também nossos pontos fracos. O que precisamos fazer é potencializar o que temos de bom e não deixar com que o restante nos impeça de alcançar nossos objetivos.

O primeiro passo para ampliar seus ganhos é investir na sua carreira. E o primeiro passo para investir na sua carreira é conhecer a si próprio, não apenas enquanto profissional, mas também enquanto ser humano.

Se não quiser acreditar em mim, tudo bem, mas por favor, acredite em Benjamin Franklin! “Investir em si próprio rende sempre os melhores juros”.

Samuel Magalhães é Coach especializado em Finanças e Negócios e fundador do Portal www.invistafacil.com.

samuel magalhaes

 

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8 juin 2016

Lucia Mamos-Moreaux : exposition de peintures à l'Académie des arts du spectacle

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1 juin 2016

Kéro, l'histoire d'un gamin des rues, aux éditions Anacaona

Kéro est un gamin des rues et un fils de pute – littéralement. Livré à lui même dans les rues du port de Santos (Brésil), il raconte la cruauté et la brutalité de son quotidien. Élevé par une maquerelle, entouré de putes, de flics pourris, de matons pervers et d’enfants aussi abandonnés que lui, il sait qu’il n’a aucune chance de s’en sortir.

« La vie, c’est comme ça : soit tu nais sous une bonne étoile, soit tu nais dans la merde. Dès le départ, y a ceux qu’ont tout et y a ceux qui s’en prennent plein la gueule. »

Roman ou reportage ? La frontière est floue… Kéro sonne terriblement vrai. L’auteur, Plinio Marcos, était un Brésilien libre et bohème surnommé le « dramaturge maudit ». Il a été fortement censuré pendant la dictature militaire.

Kéro, un reportage maudit est aujourd’hui considéré comme l’un des romans fondateurs de la littérature marginale brésilienne.

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18 mai 2016

Festival de Cannes 2016: Aquarius, du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho, est en compétition à Cannes

Entre passé et avenir

Aquarius dresse le portrait de Clara (Sônia Braga), une sexagénaire issue de la bourgeoisie, qui refuse de quitter l'appartement où elle réside depuis des années, dans une résidence - qui donne d'ailleurs son titre au film - située non loin des plages de Recife. L'immeuble en question suscite la convoitise d'un jeune promoteur immobilier qui aimerait bien rénover l'endroit. Celui-ci propose donc à Clara un très bon prix pour racheter son appartement. Mais elle campe sur ses positions et se retrouve confrontée à une pression qui ébranle ses certitudes.

Avec ce film divisé en trois chapitres, Kleber Mendonça Filho s'interroge sur les contradictions et les profondes mutations de la société brésilienne actuelle, à cheval entre le poids du passé et son désir de changement.  

Kleber Mendonça Filho est un réalisateur brésilien né à Recife, nord-est du Brésil. Formé au journalisme, il devient critique de cinéma et programmateur, avant de réaliser ses propres films.

Il sort son premier long métrage en 2012, Les Bruits de Recife, et reçoit un accueil très positif de la critique internationale - notamment du journaliste A. O. Scott du New York Times, qui le classe dans les meilleurs films de l'année 2012.

Mendonça cherche avec ses films à produire des images de sa ville natale, qu'il affectionne particulièrement, et à les faire voyager hors des frontières du Brésil.

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12 mai 2016

Dans le viseur : Dilma et le feuilleton politique brésilien, épisode 4, la chute

Le feuilleton qui décrit le complexe et troublant scénario politique brésilien, continue de secouer le pays. A 6h34 (heure du Brésil) le Sénat brésilien a confirmé l'éloignement de la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Fini la samba !

Avec 55 voix pour et 22 contre, sans aucune abstention, les sénateurs ont décidé que la présidente Rousseff devra être suspendue de ses fonctions pendant 180 jours et devra être jugée pour des crimes de responsabilité.

Mais le vote des sénateurs représente beaucoup plus que l'éloignement de Dilma: la maison a commencé à mettre fin à l'ère du PT (Parti des travailleurs). Les 13 années du PT aux commandes du pays arrivent à sa fin - une fin bien mélancolique, d'ailleurs – avec un parti plongé dans les scandales financiers et dans l'incapacité de sauver sa présidente qui, après tout, tombera par la faute de sa propre incompétence.

Face aux crises politiques, économiques et éthiques au sein du gouvernement, Dilma Rousseff a submergé le pays dans le chaos. Son départ est la première étape pour remettre le Brésil de nouveau sur les rails.

11 avril 2016

Roman brésilien : Banzo, mémoires de la favela de Conceição Evaristo

Les misères et les grandeurs d’une favela d’une autre époque. Un écrit-racine.

« La favela souffrait à l’unisson. Une seule crainte, un seul désespoir : sa démolition. »

Dans cette favela d’une autre époque, Tite-Maria, négrillonne pleine de rêves et d’espoirs, raconte la destruction de la favela de son enfance, entre misères et grandeurs, pauvreté et solidarité.

Roman témoignage d'un apartheid social, c'est aussi une réflexion sur l'héritage de l'esclavage au Brésil. 

A propos de l'auteure : Conceição Evaristo

Issue d'une famille très pauvre, elle bataille pour finir ses études, devient institutrice et obtient à 50 ans passés son Doctorat en littérature.

Ses œuvres, entre engagement et poésie, militent en faveur de l’égalité raciale et se sont vendues à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires au Brésil. Pour ceux qui s'en souviennent, nous avions publié l'année dernière L'histoire de Poncia, son premier roman, finaliste du prix Carbet.

Pour en savoir + : www.anacaona.fr/boutique/banzo-memoires-de-la-favela/

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