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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
14 mai 2013

Économie: Le Japon veut investir dans le pétrole et les infrastructures au Brésil

Les poids lourds des industries japonaises étaient récemment à Brasilia afin d'exprimer leur intention de participer au programme d'investissement dans les infrastructures brésiliennes. Dirigés par le ministre du Commerce et de l'Industrie du Japon, Toshimitsu Motegi, les 68 entrepreneurs japonais ont manifesté leur intérêt en particulier dans les domaines du pétrole et du gaz et des énergies renouvelables.

Parmi les hommes d'affaires, étaient aux rendez-vous les dirigeants de Mitsubishi Heavy, Honda Motors, Toyota Mercosur, Nippon Steel et Sumitomo Metel.

Le Japon a également un intérêt à établir un partenariat avec Petrobras dans le domaine du transport et de la logistique. Le ministre japonais a également offert au Brésil la technologie du port flottant, qui fonctionne a 200 kilomètres au large des côtes.

Les deux pays veulent intensifier aussi le partenariat dans le secteur naval. Actuellement, il y a la participation de Kawasaki Heavy Industries dans l’Estuaire Enseada Paraguaçu S.A et le partenariat technologique entre IHIMU, contrôlée par Mitsui et l’Estuaire Atlântico Sul (EAS).

Le secteur minier est un autre domaine d'intérêt des Japonais. Les entrepreneurs nippons de divers secteurs tels que la télévision, la nanotechnologie, l'automobile, présents à la rencontre, ont eux aussi présenté leurs perspectives pour le Brésil.

Le ministre brésilien du Développement de l'Industrie et du Commerce extérieur, Fernando Pimentel, a proposé des investissements pour le développement de la chaîne industrielle de semi-conducteurs et d’écrans, en rappelant que le Brésil a adopté la norme de télévision numérique nippone, ce qui a influencé la plupart des pays d'Amérique du Sud.

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5 mai 2013

Technologie créée par des brésiliens révolutionne la production de ciment

Les chercheurs de l’Université de São Paulo ont développé une nouvelle technique qui permet de doubler la fabrication du produit sans augmenter les émissions de CO2.

Les scientifiques de l'École Polytechnique de l'Université de São Paulo (USP) promettent révolutionner le marché mondial du ciment. Un groupe de chercheurs de l'institution a créé une version verte du produit qui permet de doubler sa production, sans nécessiter la construction de nouveaux fours - et donc, sans augmenter les émissions de CO2 industriel, l'un des principaux coupables à effet de serre. «Pour parvenir à ce résultat, nous avons changé la composition du matériau utilisé pour fabriquer du ciment», explique le professeur John Vanderlay, l'un des chefs de projet. «Et pourtant, nous avons obtenu la même résistance que le produit conventionnel."

Les scientifiques ont changé la base - la recette - de la préparation du ciment. Ils ont commencé à utiliser des quantités de plus en plus grandes de matériaux non-réactifs (calcaire broyé) dans le processus de fabrication. Aujourd'hui, en moyenne, 6% de la matière utilisée par l'industrie n'est pas réactive. Au Brésil, cette quantité atteint jusqu'à 10%. L'équipe de l’USP a réussi à élever ce pourcentage à 70%.

La recherche sur le ciment vert a commencé en 2001. Les travaux ont déjà donné lieu à deux prix internationaux aux membres du laboratoire de microstructure et matériaux éco-efficacité de l’USP: l'un en Suède et l’autre en Inde (décerné par la plus grande entreprise de ciment dans le monde, Holcim). Le professeur John constate que le produit peut être utilisé dans 90% des bâtiments. "Sauf dans les œuvres qui utilisent des bétons spéciaux», explique le scientifique.

L'innovation de l'USP, en théorie, ouvre une nouvelle perspective dans ce domaine. Et pour faciliter l'adoption à grande échelle du ciment vert, l'équipe de l'Université de São Paulo n'a pas breveté le nouveau processus de production. «L'objectif de notre travail est d'aider les entreprises à trouver des solutions efficaces, avec un impact moindre sur l'environnement, sans augmenter les coûts et sans perdre les profits», explique le professeur John.

Source : USP

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