Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
27 novembre 2007

Andiara Macedo : garota de Ipanema

Danseuse, productrice, manager, Andiara est une étoile filante. Paris, Montpellier, Monaco, US, Rio, on ne l’attrape pas, on l’a suit. Sur scène ou en coulisses, elle brille, elle brille. Rencontre avec une femme en perpétuel mouvement. Par Silvana C. Sur scène : En tant que comédienne, j’ai joué aux côtés de deux grands noms du théâtre brésilien : Dulcinéia de Moraes dans " Bodas de Sangue " et de Bibi Ferreira dans " Gota d’Água ". Ce sont des moments inoubliables. Sur l’avenue Marquês de Sapucaí, à Rio : Le carnaval, le spectacle, c’est ma vie. Marraine pendant plusieurs années de l’école de samba de la favela de la Rocinha, j’ai aussi défilé pour l’école de samba Imperatriz. Mais la rencontre qui a plus marqué ma vie en tant que danseuse et qui a propulsé ma carrière fut celle d’avec Joãozinho Trinta. C’est le maître incontestable du carnaval brésilien. Lorsque j’ai intégré sa troupe, jamais je ne pouvais imaginer devenir un jour son assistante et responsable de la production de ses spectacles. Un sacré challenge. Qui dit spectacle, dit tournées à l’étranger : US, Canada, Italie, et puis, la France. La France : Depuis 1991. Le début d’une longue aventure. J’étais danseuse au Brésil Tropical (Paris), j’ai organisé le premier carnaval de la Ville de Paris, j’ai participé de la Biennale de Lyon en 96, j’ai organisé le Show Brésil pour le 30è anniversaire du prince du Maroc ; j’ai participé du Printemps des Comédiens en 2003 à Montpellier. La liste est bien longue… C’est aussi la naissance d’Oba Brasil, un concept événementiel où je propose des spectacles, des performances avec des danseuses, de la capoeira, de la batucada. Au fur et à mesure des années, le concept à évolué, s’est modernisé, il s’est adapté aux goûts actuels. Et ça marche. La France est une belle aventure, mais c’est aussi l’exil volontaire où mon travail en tant qu’artiste est valorisé et récompensé. Le Brésil : C’est le rêve, la famille, l’espoir, la matrice. Le Brésil est TOUT. Je pars au Brésil tous les ans pour me ressourcer mais aussi pour y travailler. Le show doit continuer, c’est ma vie. Je suis en train de mettre en place à Rio un projet social qui s’appelle " Samba sem Fome ". J’essaie de toucher les plus démunis, les anonymes qui participent des défilés et je leur propose d’échanger leurs costumes de carnaval contre un panier garni à la fin du spectacle. Ce projet n’est pas encore 100 % opérationnel, mais j’y tiens et j’y arriverai ! Carnet intime Lieu de naissance : Santa Maria, Rio Grande do Sul. Je vis à Ipanema, Rio, depuis l’âge de 8 ans. Donc, je suis 100 % carioca. Plat préféré : Camarão com catupiri fait par ma mère mais je ne peux pas m’en passer d’un sushi. J’aime tant le sushi que j’ai appris à le faire ! Livre préféré : La sorcière de Portobello de Paulo Coelho. Film préféré : Des grandes productions en passant par les séries télévisées américaines, style Desperate Housewives, j’aime tout. Madonna ou Britney Spears : Madonna. Je n’achète pas ses disques, mais elle est une " pro " du marketing, et en plus elle a réussi a briser beaucoup de tabous. Secret de beauté : Chacun a son secret, mais pour moi la beauté est une question d’attitude, d’énergie et d’esprit. Je ne dépense pas des fortunes en crèmes ! Depuis que j’ai découvert le laser - dont les bienfaits ne sont pas visibles mais se font sentir à long terme – je ne peux pas m’en passer. Je suis aussi une femme sportive ! Parfum : Jean-Paul Gaultier Quand je vide mon sac : Mon sac est un véritable bureau ambulant ! Documents, papiers, bulletins de salaire, billets de train, grilles pour jouer au loto, lunettes, 3 étuis transparents avec une vingtaine de cartes à l'intérieur (femme à cartes, Andiara paie tout par carte : parking, péage, location de voiture, essence…sans parler de ses cartes de fidélité, car elle aime accumuler des points et des points …), 1 cabas pour faire les courses, et l’indispensable trousse de maquillage. andi_oba
Publicité
Publicité
27 novembre 2007

Parures et Parades

L’art autour du cou de Mariano Néto Depuis une dizaine d’années le peintre Mariano Néto travaille sur le thème de la Parure et de la Parade. Il réalise des écharpes-parures qui doivent être portées, " non pas seulement pour faire jolie mais, pour garantir une certaine Exaltation de la beauté ". Ces objets découpés, peints et brodés peuvent être colorés ou en noir et blanc, doivent être portés tels des " grigris et des talismans car ce sont des bijoux censés faire proliférer l’idée de la beauté et de la joie autour du cou ". " J’investis sur l’idée que ces parures, ces parades et ces parfums sont, en quelque sorte, comme des décorations votives, tel le carnaval, qui est la fête de l’imaginaire. Ainsi, chaque flacon créé est doté d’un corps et d’une âme prêt pour aller danser ". Avec les organzas, les soies, les tulles qui se superposent, Mariano Néto touche au chant imaginaire de la vie, la transcendance et l’art peut ainsi être porté autour du cou. Mariano Néto est brésilien, originaire de Recife. Artiste peintre, il vit et travaille à Paris. Son œuvre ne s’arrête pas aux Parures. Il aime associer plusieurs techniques à ses créations, à ses tableaux, dans un jeu de construction/destruction appelé Matières débris. Son atelier est situé au 139, rue Saint Martin, 75004. 01 42 78 47 54 Parure_I_Exalta_200_x_70_cmparure
24 novembre 2007

Projection

Festival musicouleurs Dans le cadre du mois du film documentaire, La Bellevilloise invite l'Association Musicouleurs pour 4 jours de programmation de films. Six films brésiliens y seront présentés le dimanche 25 novembre. Pour en savoir plus:www.musicouleurs.fr
22 novembre 2007

Shopping

Panorama chic Design, mode, accessoires, arts de la table, mobilier. Des créations artisanales aux neo-folkloriques, un large aperçu de l'univers créatif brésilien. Oba Mercado General 83, Quai de Valmy, ParisBANANE
22 novembre 2007

Exposition

3 artistes exposent en décembre à Paris Fernando Barata, à partir du 4, à l'Ambassade du Brésil; Arminda Lopes et Celito Medeiros, à partir du 13, au Carrousel du Louvre. Convite_Arminda_Lopes
Publicité
Publicité
16 novembre 2007

Dito Inácio : made in Brésil, Maroc, Inde…

Rencontrer Dito c’est voyager au Brésil, faire escale au Maroc et s’aventurer en Inde. Dans chacun de ses mots il y a une vibration, dans chacune de ses paroles, une pulsation. Homme caméléon, musicien nomade, magicien de sons, porteur de sens. Par Silvana C. La musique : Qu’est-ce que la musique représente pour moi ? Tout. Je ne peux pas concevoir la vie sans la musique. Je pense et je vis musicalement. La voix est un moyen d’entrer en relation musicale avec les autres. On le fait sans le savoir. Même quand on pleure, on fait de la musique. Là où il y a de la musique, il y a de la communication. La musique est le moteur de ma vie, elle me fait voyager, avancer. L’instrument musical : Chaque instrument possède une âme et chacun d’eux est une fenêtre ouverte vers le monde extérieur. Depuis l’école maternelle, je m’intéresse aux instruments musicaux : je construisais des " kalimbas " avec des petits morceaux de lames enfoncées dans les pupitres … Grupo Nó : Avec Marcos Hernani, Rozmani Viveiros, Sebastião Souza Jr, Paulo Miguel et Orides dos Couros j’ai créé mon premier groupe, en 1980. C’était un mix de flûte, guitare, " viola caipira ", " charango ", violoncelle et d’instruments musicaux indigènes brésiliens. On chantait à quatre voix. On a participé à de nombreux festivals régionaux et l’on a reçu des nombreux prix. La France et Montpellier : Je suis arrivé à Montpellier en 1990 après avoir séjourné à Barcelone. La France est un point géographique stratégique pour moi, le point de départ vers d’autres destinations. Une des richesses françaises ? La facilité d’accès à l’information. Les Français s’intéressent à la musique et l’information circule librement. À Montpellier, j’ai été apprenti chez la luthière Martine Montassier et j’ai commencé à étudier, seul, les tablas. En 1991, j’ai intégré le groupe Oba Brasil en tant que chanteur et guitariste. Nous avons fait plusieurs tournées en France, en Suisse, au Maroc et en Nouvelle-Calédonie. C’est à Montpellier aussi que j’ai commencé à étudier la musicothérapie, en portant un intérêt particulier aux rythmes des Pygmées Aka africains, aux chants Mongols, à la musique classique de l’Inde, à la musique Gnawa marocaine. L’Inde : J’adore la musique indienne. Elle me touche, me fait vibrer, m’émoi, me désarme. Je suis parti en Inde pour la première fois en 1998 afin de m’initier dans l’art des tablas. À Udaipur, j’ai rencontré le professeur Ragdish. Étonné par mon parcours et par mes connaissances musicales, il m’a dispensé des cours gratuits et m’a initié au langage de la musique classique indienne. C’est qui me plaît et qui m’attire chez les indiens c’est leur amour par la musique et leur respect par les artistes. Pour eux, les artistes sont en contact avec les choses spirituelles. Brasil Connection et Zarabatana : Nom de mon groupe créé en 1999 et nom du spectacle créé en 2000. C’est une proposition musicale ouverte aux sonorités du monde, une mixture de rythmes et de cultures. Le Maroc, l’avenir : C’est une passion pour un pays magnifique débordant de spiritualité et de bonté. La musicalité marocaine est sans fin, la richesse de la langue arabe est impressionnante ! Quand j’écoute la musique orientale, je me sens vivant, les choses deviennent simples. Je pars au Maroc pour m’y installer et développer un travail musical avec les marocains. Le Maroc est mon Moi. Carnet intime Lieu de naissance : Monte Azul, État de São Paulo, Brésil Plat préféré : J’adore cuisiner et manger. J’aime le Poulet au lait de coco, le foie gras et la bouillabaisse Livre préféré : La biographie de Johann Sebastian Bach Film préféré : La ligne Verte (je l’ai vu 6 fois) ; Mission (fan de Robert de Niro et d’Ennio Morricone) ; tous les films avec Al Pacino Franck Sinatra ou Elvis Presley : la voix de Sinatra et l’énergie d’Elvis Plage ou campagne : Plage Dans mes poches : mon médicament pour mon asthme ; un vieux prospectus ; un paquet de mouchoirs en papier ; mes clés ; un rouleau de scotch ; des papiers secrets ; mon téléphone portable ; ma carte de crédit. ditoinacio4 © Lorena Perez
13 novembre 2007

Consommation de vin

Europe X Mercosur : les Brésiliens préfèrent les vins chiliens La part des importations brésiliennes dans la consommation globale de vin est de 13,1%. Le Brésil importe donc pour satisfaire la demande de consommation nationale puisque sa production n'est pas suffisante. Les importations de vin se sont élevées en 2005 à 44,9 millions de litres pour une valeur totale de 113,2 millions d'USD. Elles ont augmenté de près de 276% en volume et de 50,4% en valeur entre 2004 et 2006. Selon les données de 2005 de Comtrade, le Brésil se classait au 24ème rang mondial pour les importations de vins. La part de ses importations dans les exportations mondiales est de 0,6%. Jusqu'en 2000, les trois fournisseurs traditionnels du Brésil étaient l'Italie, le Portugal et la France. Mais ces exportateurs historiques ont perdu leurs positions en faveur des autres pays membres du Mercosur, entre autres le Chili et l'Argentine. En effet, l'entrée en vigueur des accords du Mercosur a favorisé l'arrivée en force des vins des pays voisins sur le marché brésilien. Celle-ci s’est traduite par une explosion des volumes qui s’oriente désormais vers des produits de plus grande qualité. Le Chili et l'Argentine occupent respectivement la première et la deuxième place avec 29,3% et 27,1% de parts de marché en volume et 26,3 et 21,8% en valeur. La France était le cinquième pays fournisseur du Brésil avec 7,1 millions de litres exportés pour un montant de 15,5 millions d'USD en 2006. Elle détenait 7,1% de part de marché en volume alors qu'en valeur, sa part de marché s'élevait à 15,5%. Cela souligne donc que les vins français importés sont des vins de qualité. Le Brésil est le 25ème client de la France : 0.2% de ses exportations vont vers le Brésil. Aujourd'hui, la France se place au 3ème rang des fournisseurs pour les vins mousseux et au 5ème rang pour les vins fins. Source : Septimanie-export.com © Export Entreprises SA BANANE
12 novembre 2007

BD, femmes et d’autres folies

Le neo féminisme de Pryscila amely1 La dessinatrice brésilienne Pryscila Vieira, croit à la folie féminine. D’après elle, la folie rend les femmes plus heureuses. Non seulement Pryscila y croit à cette théorie, comme elle s’auto proclame " une vraie folle ". Pryscila arrive à être encore plus cruel avec les hommes et soutien l’idée de que le monde sans eux serait plus hygiénique : plus de traces d’urine autour de la cuvette du wc, plus de poils collés sur le savon et ce serait la fin de la mauvaise-haleine-bière-saucisson post foot. Mais, la dessinatrice admet aussi que le monde serait, sans les hommes, un tant fade… " Nous aimons les hommes et leurs flatteries, même celles qui touchent ce qui nous perturbe le plus : notre éternelle folie ". Pryscila a créé un personnage appelé Amely – Une vraie femme. Amely est une poupée gonflable qui finit par frustrer les hommes en s’imposant et en refusant d’être un simple objet sexuel. " Comme toutes les femmes, Amely veut être séduite, avoir des préliminaires, de l’amour, de la tendresse ", explique la dessinatrice. Pour en savoir plus sur Amely : www.amely.com.br
9 novembre 2007

Photographies

Nous vivons dans la peur de Genna Naccache L’exposition " Nous vivons dans la peur " témoigne les épreuves quotidiennes des habitants des favelas à Rio– un catalogue d’inquiétudes, d’espoirs brisés et de violence banalisée. Au milieu de ce désespoir, la photographe de presse Genna Naccache a su capter une certaine tendresse, l’âme d’un peuple qui aspire à une vie meilleure. Genna Naccache est une photographe de presse et cinéaste brésilienne qui a photographié Rio, sa ville natale, pendant de longues périodes. Entre 2002 et 2005, elle a assisté à des combats de rue entre des groupes de trafiquants de drogue et la police à Rocinha, elle a partagé la vie des femmes détenues à la prison de Talavera Bruce et elle a assisté à la naissance d’une nouvelle favela, Nova Invasão, dans la banlieue de Rio de Janeiro. Cette exposition entre dans le cadre d’une campagne à long terme d’Amnesty International consacrée à la sécurité. Cette campagne met l’accent sur le fait que la violence et l’exclusion sociale sont les conséquences néfastes d’une même politique. Amnesty International engage instamment les autorités à proposer des initiatives concrètes pour réduire tout autant les violences policières que celles des criminels, à réformer les méthodes de maintien de l’ordre dans les favelas brésiliennes et à endiguer la prolifération des armes. L’exposition comporte 30 photos. Elle est accompagnée d’un court-métrage (30 minutes) décrivant la vie dans certains des quartiers les plus durs de Rio. Dans les Maisons pour tous, à Montpellier : Voltaire du : 22 octobre au 16 novembre Marie Curie du : 19 au 30 novembre Melina Mercouri du : 3 au 15 décembre Photo : Genna Naccache genna1
8 novembre 2007

Art contemporain

Panorama de l'art contemporain La 30è édition du Panorama 2007 investigue ce qui est de singulier dans l'art contemporain brésilien par rapport aux créations contemporaines des autres pays. L'exposition présente 28 artistes et un collectif de 11 états brésiliens. Du 20 oct au 06 janvier 2008 au MAM à São Paulo. image_view © Marepe, A Mudança, 2007
Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité