14e Festival de l'Imaginaire à Paris et en régions
Du 3 mars au 25 avril 2010
Embarquement pour un voyage autour du monde des cultures et des expressions artistiques qui les portent - traditionnelles ou contemporaines, savantes ou populaires : le Festival de l'Imaginaire accostera à Taïwan pour découvrir un opéra kunqu, un opéra nanguan, un spectacle de marionnettes « magiques » et une exposition d'art contemporain ; il fera escale dans le Kerala avec le théâtre rituel krishnanattam et la danse de « l'Enchanteresse » mohini attam, atteindra la Syrie pour rencontrer les virtuoses des luths et la grande voix d'Alep, se rendra auprès des moines du monastère tibétain de Nechung....
Il proposera également un concert par les chantres de Moscou, un concert de musique populaire mexicaine par Silvia Maria, une chorégraphie -venue d'Argentine, les pieds dans l'eau...- autour du tango, une exposition d'art contemporain du Paraguay, et beaucoup d'autres événements, dans de multiples lieux pour que le festival se fasse miroir du monde, un monde toujours recommencé.
Pour en savoir + : www.festivaldelimaginaire.com
Les pays sud-américains qui feront la Une du Festival de l’imaginaire
L’ARGENTINE
Les 20 et 21 mars ARGENTINE
TRANSCRIPCIÓN
Chorégraphie de Diana Theocharidis
Créé en 2003, Transcripción est un spectacle de la chorégraphe argentine Diana
Theocharidis
La scène est un plan d’eau où les danseurs évoluent, répondant tant à la musique qu’à leurs propres ombres, projetées contre les murs élevés sur le plateau. Paysage mémoriel, où l’eau, élément central, primordial, efface les frontières, l’espace conçu par Diana Theocharidis met en images, en mouvements, le monde de Pablo Ortiz mais aussi celui de la compositrice finlandaise Kaija Saariho.
LE MEXIQUE
Les 22 et 23 mars
SILVIA MARIA CHANTE LE OAXACA
Avec : Silvia Maria, chant et guitare
Hector Hugo Santos Diaz, guitare
Silvia Maria aura à cœur de partager avec le public du Festival de l’Imaginaire ces mélodies populaires qu’elle reçut en héritage mais aussi, avec simplicité et sincérité, l’immense amour qu’elle porte à la terre qui l’a vue naître.
L’ARGENTINE
Les 25 et 26 mars
NESTOR GARNICA
Concert de chacarera et de zamba
Avec : Nestor Garnica, violon et chant
Carolina Florencia Ketti, percussions
Pablo Oroza Coliqueo, guitare
Pour son premier passage en France dans le cadre du Festival de l’Imaginaire, Nestor Garnica proposera un concert où langages musicaux se mêlent et s’entremêlent, dépassant leurs propres frontières, dans une réinterprétation innovante - quoique toujours respectueuse - de la tradition.
LE PARAGUAY
Du 9 mars au 18 avril
PARAGUAY ESQUIVO
Cette exposition présentera de multiples œuvres plastiques, installations, films et photographies qui permettront au public d’entrevoir l’identité de cette nation secrète, farouche et fascinante. La langue des Indiens guarani (comprise par près de 90% de la population), la terre – terre des ancêtres, terre des femmes - la vie quotidienne, mais aussi la violence, la dictature et la guerre seront donnés à voir et à comprendre.
Trois artistes brésiliens exposent en France
Dégustation de chocolat Origine Brésil à Montpellier
Organisée par l’association Le Monde Sensible
Lundi 8 mars de 14h30 à 16h à la Chocolaterie Théobroma à Montpellier
Cet atelier thématique vous fait voyager sur le terroir d'Ilhéus (ville de l’Etat de Bahia) à travers une dégustation du chocolat origine Brésil et vous offre l'occasion d'explorer la riche palette aromatique du cacao brésilien.
TARIF : 25 € / personne
Réservations au 06 60 61 26 54
Pour en savoir + : www.le-monde-sensible.fr
A la Une aux Editions Métailié : deux œuvres traduites du portugais
José Eduardo AGUALUSA : Le Marchand de passés
A Luanda, à la fin de la guerre révolutionnaire, Félix Ventura, le bouquiniste albinos, exerce une activité étrange : il crée de faux passés qu’il vend aux nouveaux riches. Ses clients sont des entrepreneurs prospères, des hommes politiques, des généraux et la bourgeoisie angolaise naissante, tous ont assuré leur avenir. Il leur faut donc transmettre à leurs enfants un bon passé.
Félix leur construit des généalogies flatteuses, des portraits d’ancêtres, des mémoires brillantes. Il en vit bien, jusqu’à l’arrivée d’un mystérieux étranger à la recherche d’une identité angolaise. Alors, dans un vertige, le passé envahit le présent et tout bascule.
Marchand de passés est surtout une réflexion sur la construction de la mémoire et ses ambiguïtés.
Eduardo LOURENÇO : L'Europe introuvable
Devant la fascination des Européens pour la world culture, Eduardo Lourenço s’interroge sur la signification de la culture d’une Europe qui regarde à la télévision une histoire qu’elle ne fait plus.
Modèle et référence pendant des siècles, l’Europe est aujourd’hui, symboliquement mise à mort en la personne de Salman Rushdie. Les réussites économiques seront impuissantes à faire surgir une conscience européenne et, sans une culture qui croit en elle-même, l’Europe sera un jeu sans enjeux historico-spirituels, une forme brillante mais creuse. Venu des marges du Sud, l’auteur porte sur ses voisins du Nord le regard d’une Europe que l’histoire a tournée vers d’autres espaces, ce qui lui permet de poser les questions qui feront peut-être avancer dans la voie de cette recherche d’une Europe culturelle médiatrice et ouverte sur le monde parce que maîtresse chez elle.
A paraître courant mars. Les Editions sont présentes au Salon du Livre à Paris.
Pour en savoir + : editions-metailie.com
Festival Cultura América à Pau
Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège
Du 28 février au 25 avril 2010, sept expositions principales se tiendront à Liège autour du thème (OUT OF) CONTROL. Cette thématique vient interroger notre société, de plus en plus tournée vers la sécurité, la surveillance, la maîtrise et le « voir plus, voir mieux, voir tout ». L'exploration de ces aspects du contrôle rencontrera inévitablement son inverse : le désir, l’accident, le hasard, la folie, l’imprévisible, l’invisible…
Une centaine d’artistes ont été invités à BIP2010 (dont l’artiste brésilien Flávio Cury), faisant de cette édition l’une des plus étoffées et des plus riches. Autour de la photo, de la vidéo et des arts visuels au sens plus large, on retrouvera des artistes de renommée internationale ainsi que plusieurs jeunes créateurs à découvrir absolument.
Pour en savoir + : www.bip2010.be
La journée sans immigrés : 24h sans nous
Le 1er mars 2005 est entré en vigueur le «code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile» (CESEDA), plus communément appelé le code des étrangers. Cette loi symbolise une conception utilitariste de l’immigration, en d’autres termes, une immigration choisie sur critères économiques.
Le collectif « La journée dans immigrés » lance un appel : « Nous ne pouvions trouver de meilleur jour pour appeler à « une journée sans immigrés ». Nous, immigrés, descendants d’immigrés, citoyens conscients de l’apport de l’immigration à notre pays, sommes tous des consommateurs et nous participons quotidiennement à la croissance de notre pays. »
LE 1ER MARS 2010 : AGISSONS EN CESSANT DE CONSOMMER ET/OU DE TRAVAILLER.
Durant 24 heures, le collectif demande aux immigrés de cesser leurs activités dans les entreprises, les associations, dans la fonction publique, les écoles et les lycées, dans les universités, dans les hôpitaux, les commerces, dans l’industrie, dans le bâtiment, dans la politique…
« PAR CETTE ABSENCE, NOUS VOULONS MARQUER LA NECESSITE DE NOTRE PRESENCE. »
Pour en savoir + : www.lajourneesansimmigres.org
Le musée du quai Branly présente BRÉSIL* LE GRAND MIX
Le musée du quai Branly présente BRÉSIL* LE GRAND MIX : un regard inédit sur la nouvelle garde de l’électro brésilienne, aux accents pop/rock, dub et groove, passée maître dans l’art d’accommoder ses racines musicales.
Samba et batucadas rythment les dancefloors des nuits brésiliennes. Pour illustrer cette nouvelle vague électro de la MPB (Musique Populaire Brésilienne), le musée du quai Branly a invité le poète et chanteur, auteur compositeur, Chico César, accompagné de ses musiciens, du DJ Chico Correa et du repentista Geraldo Mousinho. Ainsi que le groupe Barbatuques, 6 percussionnistes férus d'expérimentation. Coco, frevo, maracatu, forró, carimbó, remixés électro par le DJ, rimes, percussions corporelles et phonétiques détonantes réconciliant sons régionaux et contemporains.
Côté Pain de sucre et Baie de Guanabara, le combo hollandais allemand et brésilien Zuco 103 autour de la chanteuse Lilian Vieira, puis le DJ et producteur Marcelinho da Lua, membre charismatique du groupe Bossacucanova, et ses musiciens, prolongent l’ébullition du Carnaval au cours de deux grandes soirées festives, pour un grand Mix.
Musée du Quai Branly
Jusqu’au 6 mars