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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro

21 mai 2010

Quinzaine du commerce équitable 2010 : zoom sur l’Europe et le Brésil

Jusqu'au 23 Mai

Artisans du Monde organise des centaines d’actions dans toute la France pour sensibiliser le grand public au commerce équitable

Le commerce équitable dans le monde

Le marché de produits issus du commerce équitable génère en Europe plus de US$ 230 milliards par an, selon une estimative du EFTA (Fair Trade in Europe 2001), qui comprend à la fois des produits artisanaux vendus dans le «Magasins du Monde" et les produits alimentaires avec le label "commerce équitable", également vendus dans les supermarchés. Les pays qui en consomment les plus sont l'Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni et les Pays-Bas.

Le commerce équitable au Brésil

Parler de commerce équitable au Brésil n'est pas une tâche facile car, même si le pays en participe, il n'y a pas de données précises qui nous permettent d'analyser en détail ce secteur.

Le commerce équitable a commencé au Brésil dans les années 70 grâce au travail des ONG’s européennes essentiellement liées aux églises dans l'organisation des groupes de travailleurs ruraux et la vente informelle de l'artisanat.


Ensuite, le commerce équitable s’est développé au travers des initiatives comme le "Jus équitable" projet pilote de la FLO impliquant les producteurs d'oranges de la ville de Paranavaí (dans l’État du Paraná). Le projet a permis la commercialisation du jus d'orange brésilien fabriqué par la Paraná Citrus SA en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Un autre secteur dans lequel le Brésil se distingue, c'est le café en provenance de Rondônia et du Espirito Santo.

Jusqu'au siècle dernier, l'expérience brésilienne dans le commerce équitable se concentrait uniquement dans le rôle du fournisseur. Cependant, à partir de 2000, on voit des progrès dans les discussions sur le développement du marché intérieur, des règles de certification et des politiques visant à encourager la production à petite échelle.

Parmi ces initiatives, on distingue la création de l’ONG Visão Mundial Brasil. Son programme de commerce équitable a démarré en 1999 soutenant les petits agriculteurs et les artisans dans l'exportation de produits et le développement du marché intérieur. Grâce à des partenariats locaux avec d'autres ONG `s, il a été possible d'étendre le projet à d'autres régions.

L'association internationale était également cruciale pour la commercialisation des produits agricoles à des organisations telles que Claro (Suisse), EZA (Autriche) et CTM (Italie). Dans l'artisanat, l'association avec les «Magasins du Monde» dans la région du Benelux a été essentielle pour les communautés. Tous les produits ont reçu le soutien d'institutions telles que FLO et IFAT.

Actuellement, le Brésil essaye d'organiser le secteur du commerce équitable. Réunions et ateliers sont organisés afin d’y mobiliser les secteurs économiques du pays.

Un secteur du marché qui se développe bien est celui de l'agriculture biologique - bien organisé et distribué du nord au sud du pays. Il est possible de se procurer les produits dans des marchés, magasins et supermarchés et d’être livré à domicile. La plupart des organisations qui travaillent avec les produits biologiques représentent les intérêts des travailleurs issus de l'agriculture familiale.


Il est impossible de parler commerce équitable brésilien sans parler de l'artisanat. En termes d'exportations, le Brésil n'est pas connu pour son artisanat. La meilleure preuve est qu'il est presque impossible de trouver ces produits dans les "Magasins du Monde" en Europe. Mais le marché interne se développe peu à peu notamment avec l'ouverture de la première boutique de commerce équitable : la Mundaréu à São Paulo.
 


En termes de certification pour le marché intérieur il n'y a toujours pas de réglementation. Le grand défi est de savoir comment organiser les travailleurs afin qu’ils accèdent au marché et comment financer les stratégies commerciales.

Source : www.eticabrasil.com.br

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20 mai 2010

Le Brésil a une démocratie forte, mais incomplète, disent les analystes

25 ans après la fin du régime militaire, le pays a évolué non seulement en ce qui concerne son environnement politique, avec l'aide de la liberté d'expression, mais a aussi atteint un degré de partage du pouvoir  considéré comme satisfaisant par les organismes internationaux.

Ces deux facteurs, combinés avec la participation directe de plus de 120 millions de Brésiliens à chaque élection, place le Brésil dans la liste des grandes démocraties de la planète. Le Brésil a une note "2" sur une échelle allant d’1 à 7 - du plus au moins démocratique.

Un système parfait, alors? Pas exactement. Selon les politologues, l'inégalité sociale est le « goulot d'étranglement démocratique » du pays, ainsi que les disparités entre noirs et blancs et le manque d'accès aux droits fondamentaux comme l'éducation et la santé.

Contrôles et réformes

Une autre faille de la démocratie au Brésil : on choisi les représentants mais on ne les contrôle pas. Les chercheurs en sciences sociales font souvent remarquer que la corruption dans la sphère publique au Brésil est l'une des conséquences les plus visibles de l'absence de contrôle sur les dirigeants.

Selon les politologues, l'un des défis consiste à créer un environnement avec des pratiques qui permettent la fiscalisation, le contrôle et la punition des dirigeants corrompus. Une façon d’embrayer ce processus serai de renforcer les institutions, la justice, par exemple.

Le débat sur la nécessité d'une réforme politique est un thème récurrent au Brésil, mais il n'y a pas de consensus entre les politiciens et les experts sur quels points doivent être changés.

Source : www.bbc.co.uk

19 mai 2010

Exposition OFF de photographies chez Casa Amadis

Casa Amadis accueille le OFF de photographies dans l'Espace Jacques d'Aragon à Montpellier.

Du 22 au 28 mai plusieurs photographes - dont Vanessa Delater avec Brasil, um país de todos - y exposent leurs images.

Vernissage le samedi 22 à 18H.

Pour en savoir + : www.wix.com/buzzarts/off

19 mai 2010

Le rôle du Brésil dans la lutte contre le travail des enfants

Malgré l'optimisme concernant le rôle du Brésil dans la lutte contre le travail des enfants, la conclusion générale du rapport publié par l'OIT suggère un ralentissement du rythme de la lutte au niveau mondial.

Le rapport indique que le nombre d'enfants qui travaillent dans le monde a baissé de 222 millions à 215 millions entre 2004 et 2008 - une réduction de 3% seulement, ce qui représente un ralentissement dans la réduction globale.

Le rapport indique également que la crise économique mondiale pourrait mettre un terme à de nouveaux progrès vers la réalisation de l'objectif fixé par l'OIT pour éliminer les pires formes de travail des enfants d'ici 2016.

En ce sens, le document recommande une nouvelle impulsion à la campagne mondiale pour mettre fin à la pratique du travail des enfants.

Source bbc.co.uk

17 mai 2010

Exposition d’illustrations de Béatrice Tanaka

 Du 17 au 31 mai 

Librairie-galerie L. Mauguin, Paris

Béatrice Tanaka a écrit et illustré de très beaux albums de contes, légendes et mythes du Brésil, dont:

 - AU PAYS DU JABOUTI, publié en 2005

- LA LÉGENDE DE CHICO REI: ce livre-cd publié en 2008 avec l'aide de l'Ambassade du Brésil en France a reçu le Prix FETKANN, Jeunesse, Mémoire des Pays du Sud, Mémoire de l'Humanité.

 


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17 mai 2010

La tournée des paroles, scènes brésiliennes

Mardi 25 Mai à 19h30

A la découverte du Brésil en vers et en prose

Pour en savoir + : www.langora.fr

15 mai 2010

Belo Monte est un cheval de Troie qui modifiera totalement la vie de la région amazonienne

La controverse entourant la construction de l’usine hydroélectrique de Belo Monte sur le bassin du fleuve Xingu, État du Pará, dure déjà plus de 20 ans. Mis de côté pendant le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, le prédécesseur de Lula, Belo Monte refait surface en 2003 et réveille la polémique autour de sa construction.

Depuis 2009, lors de la présentation d’une l’étude sur l’impact environnemental, les débats sur la construction du barrage se sont intensifiés. En février 2010, le gouvernement Lula a lancé des appels d’offres pour la construction et en avril, une licence a été octroyée pour le démarrage de la construction du barrage. Depuis, les mouvements sociaux et environnementaux se mobilisent contre le projet et les peuples indigènes de la région ont déclaré la guerre au barrage.

Conscients de l’impact socio environnemental néfaste du barrage, les peuples indigènes considèrent Belo Monte comme « un cheval de Troie qui modifiera totalement la vie de la région amazonienne ». Car, au-delà du projet Belo Monte, le cahier de charges du programme gouvernemental prévoit aussi la construction d’un gazoduc à Urucú et 18 autres barrages dans le bassin du fleuve Araguaia et Tocantins. 

 Barrages = destruction

Des exemples malheureux comme la construction des centrales hydroélectriques de Tucuruí (PA) et de Balbina (AM), construites en Amazonie dans les années 1970 et 1980, en sont la preuve de la destruction provoquée par les barrages. Ces usines ont provoqué le déplacement de communautés entières, ont inondé des vastes étendues de terres et ont détruit la faune et la flore régionales.

Balbina, situé a 146 km de Manaus, a provoqué l’inondation de la réserve indigène de Waimiri-Atroari, la mortalité des poissons, la pénurie d’aliments et la famine de la population locale. La catastrophe fut telle que, en 1989, l'Institut National de Recherche Amazonienne (INPA), après avoir analysé l’état du fleuve Uatumã, où le barrage a été construit, a décrété sa mort biologique. En Tucuruí, ce ne fut pas mieux : près de dix mille familles ont dû quitter leurs terres. En contrepartie, le fournissement d'électricité promis par l’avènement du barrage à la population locale n’a jamais été atteint.

Raoni dernier rempart contre le barrage de Belo Monte ? 

« J’ai rencontré Lula à Bahia en 2008 pour lui demander de renoncer au barrage. Il m’a dit oui, mais il m’a menti. C’est pourquoi je suis venu rencontrer Nicolas Sarkozy pour qu’il puisse convaincre Lula de ne pas construire ce barrage ! Si le barrage est construit, il y aura une guerre ; c’est certain ! » , a déclaré le chef Raoni lors de son passage en France.

Raoni, de son vrai nom Ropni Metuktire, est venu "implorer Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy afin (qu'ils) empêchent le président brésilien de construire ce barrage sur le Rio Xingu". Quelque 500 km2 de forêt serait inondés et 20.000 personnes forcées à quitter la région.

S’il est construit, le barrage brésilien de Belo Monte deviendra le troisième plus grand barrage hydroélectrique au monde (11.000 MW), derrière celui des Trois Gorges en Chine (18.000 MW) et celui d'Itaipu (14.000 MW), à la frontière entre le Brésil et le Paraguay.

 

15 mai 2010

Dreamlands accueille plasticien brésilien Nelson Leirner

DES PARCS D'ATTRACTIONS AUX CITÉS DU FUTUR

Jusqu’au 9 août 2010 de 11h à 21h

Exposition avec 300 œuvres - tableaux, sculptures, installations, photographies, vidéos, maquettes, à voir, à lire et à écouter. L’artiste plasticien brésilien Nelson Leirner intègre le groupe.

www.centrepompidou.fr  

www.nelsonleirner.com.br

15 mai 2010

Le Brésil va produire une bière typiquement allemande

Un accord entre deux brasseries, l’allemande Weltenburger et la brésilienne Petrópolis, permettra au Brésil de produire une bière avec ce que l'Allemagne a de meilleur à  offrir : ses ingrédients et ses recettes traditionnelles. L’initiative devrait plaire aux consommateurs les plus exigeants.

La nouvelle bière sera lancée dans la deuxième moitié du mois de mai et aura le label super premium : elle sera fine et coûtera plus cher que les autres. L'étude de marché commandée par les fabricants montre qu'au cours des trois dernières années, ce secteur a augmenté de 20% au Brésil.

12 mai 2010

Cine sin fronteras, pour les professionnels Européens et Latino-Américains de la diffusion cinématographique

Les exploitants et distributeurs Européens et Latino-Américains sont confrontés au phénomène de concentration et d’homogénéisation du marché: concentration de la demande sur les films les plus exposés, bénéficiant de budgets de promotion considérables, concentration de la fréquentation dans certains types de salles.

Les indépendants, garants de la diversité culturelle, connaissent dans ce contexte de graves difficultés pour faire exister auprès du public les films qu’ils défendent.
Or, il existe une réelle demande de cette diversité. Comment répondre à cette demande? Comment la susciter? Comment développer et renforcer le secteur indépendant garant de la diversité de l’offre proposée au public?  

Les Ateliers Cine Sin Fronteras proposent un programme de formation à l'attention des professionnels de la promotion désireux de s'informer sur les conditions des marchés cinématographiques, les cadres légaux et les opportunités financières de la diffusion dans les deux continents, et d'acquérir les outils indispensables de promotion des œuvres indépendantes afin de renforcer leur professionnalisme et la compétitivité de leurs sociétés. 

Pour en savoir + : www.cinesinfronteras.org

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