Littérature latino-américaine : quatre romans où le destin semble tout tracé et ne dévie pas
La société des rêveurs involontaires de José Eduardo AGUALUSA
Et si la frontière entre le réel et l’imaginaire était bien plus poreuse qu’on ne le croit ? C’est en tout cas ce que laisse entendre José Eduardo Agualusa dans ce roman envoûtant où les genres se mêlent, créant ainsi une intrigue passionnante dans laquelle les rêves se transforment peu à peu en instrument de lutte pour la liberté.
Les deux vies de Sofia de Ronaldo WROBEL
Entre le Hambourg des années 30 et Rio de Janeiro aujourd’hui, l’histoire de l’amitié indéfectible de deux adolescentes douées pour la débrouille et la survie.
L'homme qui aimait les chiens de Leonardo PADURA
On connaît la chute : Léon Trotski a été assassiné en 1940 au Mexique. Mais qui est son assassin et comment Trotski est-il arrivé au Mexique ? De la Révolution russe à la guerre d’Espagne, Iván, un écrivain cubain frustré, reconstruit ces deux trajectoires tout en plongeant dans la complexité socio-politique de la Cuba contemporaine. L’histoire haletante d’un mensonge idéologique et de ses conséquences.
Sous la grande roue de Selva ALMADA
Sous la Grande Roue est un drame argentin, presqu’un drame de société : le patriarcat, l’homophobie, la place de l’homme chef de famille. Une sorte de fatalité qui s’abat sur les personnages. Et même s’ils tentent de s’en affranchir, le destin semble tout tracé et ne dévie pas. Nous suivons, par petits morceaux, la vie de deux familles, passant d’un point de vue à un autre, d’une famille à l’autre. Parfois, elles se croisent mais pas pour le meilleur.
Aux éditions Métailié