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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
24 août 2014

Les Rencontres d'Arles 2014, une édition aux allures d'adieu

François Hébel a concocté une dernière édition conçue comme un rappel des meilleurs souvenirs des treize dernières années.

Treize années au cours desquelles il a redynamisé le festival en augmentant le nombre d'expositions mêlant projets grand public et d'autres plus pointus, assaini les comptes de la manifestation, battu des records de fréquentation (quelque 100 000 visiteurs en 2013) et su attirer de nombreux mécènes.

Cette programmation 2014 la part belle aux copains et aux membres fondateurs de la manifestation – Martin Parr, Raymond Depardon, Christian Lacroix, Lucien Clergue – mais également aux photographes de presse tel Léon Gimpel et à quatre stars : le britanique David Bailey, le brésilien Vik Muniz et les portraitistes Patrick Swirc et Denis Rouvre.

En dépit du prestige des copains, des stars internationales et du nom « Parade », cette 45è édition des Rencontres d'Arles ne nous met pas plein la vue et demeure une édition aux allures d'adieu, sans fanfares ni feux d'artifices. Sans grandes surprises, le festival présente tout de même le travail d'une multitude de photographes peu ou pas connus que l'on découvre d'un œil attentif.

Coup de cœur : « Deadline » de Will Steacy, chronique d'un journal en crise

Pendant cinq ans, ce photographe américain a suivi la rédaction du « Philadelphiea Inquirer », prestigieux quotidien américain pris dans la tourmente de la crise de la presse. Depuis 2007, 268 journaux américains ont fermé ou arrêté leur édition papier.

« Car son travail rappelle que la photographie de presse ou documentaire n’est pas là pour illustrer les articles des rédacteurs, mais bien pour apporter une information complémentaire aux lecteurs. »

Rendez-vous en 2015...

Will Stacey3

Will Stacey

Will Stacey 1

 

Copyright Will Stacey

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13 août 2014

Après la conquête de l'Afrique, la Chine avance sur l'Amérique latine

Soja, minéraux, pétrole et produits de base sont la cible des contrats milliardaires entre les chinois et les pays latino-américains. Une étude de l'ONU prévoit que d'ici 2016, la Chine devrait dépasser l'Union européenne et devenir le deuxième plus grand partenaire commercial en Amérique latine, derrière les États-Unis.

L'Amérique latine est important pour la Chine, pour deux raisons principales: ses ressources naturelles et son potentiel de devenir un marché important pour les produits chinois. Les contrats préférés des chinois dans la région sont l'achat direct des matières premières et la création de joint ventures pour l'extraction des produits de base.

Aujourd'hui, la Chine est le plus grand partenaire commercial du Brésil, du Chili et du Pérou, et le deuxième partenaire du Mexique, de l'Argentine et du Chili.

Le Venezuela fournit environ 630 000 barils de pétrole par jour à la Chine.

En Argentine, de qui la Chine achète le soja, le commerce bilatéral a quadruplé au cours des dernières années, pour atteindre environ 11 milliards d'euros. Le soja représentent 75% des exportations de l'Argentine vers la Chine.

Au Brésil, le consortium qui a remporté le droit d'exploiter le gisement pétrolifère Libra, comprend deux sociétés chinoises : la China National Offshore Oil Corporation et le fonds privé China National Petroleum Corp. On estime que Libra pourrait produire entre 8 et 12 milliards de barils de pétrole, et qu'il représente un investissement entre 150 et 300 milliards d'euros sur 35 ans. On ignore encore de combien s'élève la participation financière de la Chine dans ce projet.

Le Chili, le plus grand producteur de cuivre au monde, vend un tiers de sa production au géant asiatique.

Au Pérou, en plus des secteurs de l'énergie - pétrole et gaz - exploitation minière est le secteur qui capte davantage d'investissements chinois dans la région. Avec l'acquisition de mines de cuivre de Las Bambas, les investissements chinois dans la région représentent 14 milliards d'euros.

En 2010, la Chine a signé un accord avec Cuba pour financer l'expansion de la raffinerie de pétrole de Cienfuegos, qui coûtera 4,5 milliards d'euros.

Au Nicaragua, la Chine finance la construction d'un canal transocéanique pour être en concurrence avec le canal de Panama. Les experts estiment que ce projet sera crucial pour l'expansion du commerce de la Chine avec le reste du monde.

Ambitions et stratégies géopolitiques plus grandes

Comme si ces chiffres ne suffisaient pas, les intérêts de la Chine en Amérique latine vont au-delà du commerce des marchandises: ils investissent également dans des infrastructures au travers des offres ou des accords privés entre les gouvernements avec le soutien financier du gouvernement chinois et la participation des entreprises chinoises.

Menace et opportunité

Fabriqués à moindre coût en raison des faibles coûts de production en Chine, les produits chinois perturbent le sommeil de nombreuses sociétés d'Amérique latine – ce qui rend la relation avec la Chine à la fois une menace et une opportunité.

Selon une femme d'affaires brésilienne, « malgré tout, il serait fou de ne pas regarder la Chine comme un marché important pour nous. »

7 août 2014

Brésil à Arles : l'artiste brésilien Vik Muniz expose aux Rencontres photo d'Arles 2014

Eglise des Trinitaires – Arles

Jusqu'au 7 septembre

ALBUM de Vik Muniz

Album présente deux travaux: la série éponyme Album ainsi que Postcards From Nowhere. Muniz continue son exploration de la fragmentation de l’expérience visuelle contemporaine, en mettant davantage l’accent sur la nostalgie et la matérialité de la photographie. La série Album utilise des photographies personnelles trouvées par Muniz depuis des années. Les images représentent des scènes familières que l’on pourrait s’attendre à trouver dans n’importe quel album de famille, et symbolisent des récits à la fois intimes et universels. Avec l’essor extraordinaire qu’a connu la photographie numérique ces dernières années, ces images sont devenues plus communes et moins précieuses. Album interroge les implications de ces bouleversements technologiques, de ce glissement qui s’est opéré dans la manière de fabriquer des images, ainsi que leur impact sur la communauté, l’expérience collective et la mémoire. D’une manière similaire, Postcards From Nowhere aborde les thèmes de la perte et de la dissémination des images.

La série met en scène des destinations populaires qui n’existent plus ou qui ont radicalement changé –les Twin Towers de New York, une plage de Beyrouth autrefois magnifique–, des lieux qui ont été affectés aussi bien par la technologie que par la violence.

Vik Muniz

Né en 1961 à São Paulo. Vit et travaille à New York et Rio de Janeiro.

vikmuniz

 Copyright Vik Muniz

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