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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
29 juin 2013

Brésil : Campagne qui demande le ‘boycotte du Mondial 2014’ nourri le débat sur la Coupe du Monde

Parmi les messages et les revendications des manifestations au Brésil, celles qui paraissent avoir le plus impressionné la presse et le public étranger sont les slogans anti Mondial. Et la popularité d’une vidéo posté par une brésilienne sur internet a jeté de l’huile sur le feu.

La vidéo, en anglais, a pour titre Não, não vou para a Copa  (Non, je n’irai au Mondial) et a été vue par 1,5 million de personnes.

Réalisée par la directrice de cinéma brésilienne Carla Dauden, la vidéo fut interprétée comme une manifestation à la faveur du boycotte aux jeux. Dauden, qui habite aux États-Unis, aborde les problèmes que le Brésil « aurait dû résoudre, mas n’a pas encore résolu » - comme le manque de médecins et d’équipements dans les hôpitaux publics et les diverses polémiques liées aux travaux du Mondial.

« Il s’agit peut-être d’une mesure extrême compte tenu de tous les investissements qui ont été déjà engagés dans la préparation de l’événement », admet Carla, «  mais il fallait un message fort comme celui-là afin de motiver le débat et l’élargir afin de prendre conscience que les préparatifs du Mondial affectent la population brésilienne », se défend la réalisatrice.

Boycotte

Sur Facebook, six pages contre le Mondial ont été déjà créées. La plus populaire, et la plus radicale, est celle du groupe de hackers activistes Anonymus.

Operação 'Boicote à Copa'

Movimento contra corrupçao

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28 juin 2013

Brésil : les dix meilleures images des manifestations brésiliennes

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27 juin 2013

Brésil : les manifestations continuent et le Congrès s’empresse de voter les projets de loi

« Nous ne sommes pas satisfaits, le gouvernement doit en faire beaucoup plus. Tous les jours, il y a quelqu’un qui meure dans la file d'attente de l'hôpital. »

Le Congrès s’est empressé ces derniers jours pour analyser et mettre en votation les projets qui font partie de la liste des revendications des manifestants qui sont descendus dans les rues du Brésil ces derniers jours, mais l'effort du gouvernement n'est pas suffisant pour arrêter les manifestations.

Le Sénat a approuvé mercredi un projet qui qualifie la corruption ainsi que d’autres infractions contre l'administration publique comme un crime odieux. La Chambre des députés a rejeté hier la proposition d'amendement à la Constitution (PEC) 37, qui limite les pouvoirs d'enquête du Ministère public, deux des demandes des manifestants.

La Chambre des députés a approuvé mercredi matin un projet de loi qui repasse 75 % des ressources de redevances pétrolières à l'éducation et  25 % à la santé.

Même avec l'approbation des projets, les manifestants sont retournés dans les rues à travers tout le pays, mais ils étaient moins nombreux. Parmi les principales revendications, plus de ressources pour la santé et l'éducation, une enquête sur  les dépenses du gouvernement pour la réalisation de la Coupe du Monde 2014 et le départ de Renan Calheiros (PMDB-AL) de la Présidence du Sénat et du Congrès.

Les droits des homosexuels faisaient également partie de l'ordre du jour des manifestations, avec des banderoles contre l'actuel président de la Commission des droits de l'homme (CDH), le député Marco Feliciano (PSC-SP), et le projet de loi adopté par ladite commission qui permet aux psychologues ‘de traiter et de soigner’ les patients homosexuels.

«La place du député Feliciano n’est pas dans la Commission des droits de l’homme. Son rôle est représenter le peuple et non l’église évangélique», a déclaré un étudiant.

20 juin 2013

Manifestations au Brésil: São Paulo et Rio se rendent, réduisent les tarifs des transports et demandent le dialogue

Pressionnés, les membres du gouvernement font volte-face après la vague de protestations - six à São Paulo et trois à Rio - qui a secoué la vie des brésiliens ces dernières semaines. La manifestation d’aujourd'hui à São Paulo est maintenue. Au programme des revendications : la lutte contre la corruption et la violence, l'amélioration de la santé et de l'éducation.

Après une vague sans précédent de manifestations - qui ont eu dans les rues de tout le pays - les villes de São Paulo et de Rio de Janeiro ont annoncé hier après-midi la réduction des tarifs du métro, des bus et des trains, en révoquant ainsi le réajustement mis en place depuis le début du mois. Cette semaine, quatre autres capitales - Cuiabá (MT), Porto Alegre (RS), Recife (PE) et João Pessoa (PB) - ont également baissé le prix des passages. Onze autres villes brésiliennes avaient déjà annoncé depuis hier la réduction du ticket de bus.

À São Paulo, les tarifs baisseront de 3,20 à 3 reais à partir de lundi prochain. À Rio, le prix baissera de 2,95 reais para 2,75 reais à partir d’aujourd’hui.

Nouvelles manifestations et paroles de manifestants

Habitants d’environ 90 villes de toutes les régions du Brésil doivent manifester aujourd’hui dans tout le pays. Sur les réseaux sociaux, après le sujet des transports, les thèmes les plus abordés sont le combat contre la corruption et la violence, l’amélioration de la santé et de l’éducation.

Paroles de manifestants :

« Pendant les manifestations, on sort tout ce qui est coincé à travers la gorge ».

Dans toutes les villes brésiliennes, les membres du gouvernement et les coûts publics avec le Mondial de 2014 sont dans la ligne de mire des manifestants.

« Je la veux la Coupe du Monde, mais je veux aussi plus d’argent pour la santé et l’éducation ! »

2014 c’est aussi une année d’élections

Les manifestations contre l’augmentation du transport public et ses répercussions sur d’autres sujets vont obliger les partis à revoir leurs stratégies pour la campagne électorale de 2014. Le mouvement Passe Livre a reçu l’appui de certains secteurs qui recherchent la participation directe dans les décisions des pouvoirs législatif et exécutif.

« Nous sommes en train de voir dans les manifestations les personnes qui disent : Nous voulons que nos revendications soient entendues ».

19 juin 2013

Hervé Kempf : Fin de l’Occident, naissance du monde

Ed. Seuil

Cessons de nous raconter des histoires sur «  la crise » ! Et regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissement de l’Occident est inéluctable.

Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l’histoire, au prix d’un déchaînement de la violence ?

Extraits :

« La dépendance économique née de la mondialisation assure qu’un événement régional majeur se répercutera au long des chaînes internationales du commerce et de l’échange. (…) Personne ne saurait échapper au sort commun. Tous se sauvent, ou tous périssent ».

« Les pays riches doivent réduire leur consommation matérielle. Mais la grande convergence signifie l’égalité, et donc le partage des responsabilités. (…)L’avenir dépend de nous ».

En couverture : œuvre de Sérgio Bello, Les Enfants terribles

Couverture-du livre de Hervé KEMPF

 

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18 juin 2013

Manifestations au Brésil : colère et violence sous fond de crise économique et politique

Les manifestations ont déjà eu lieu en 12 capitales avec des scènes de violence et un nouveau rassemblement est prévu pour aujourd'hui (18/06) sur la Praça da Sé à São Paulo. Au moins 15 journalistes ont été blessés alors qu'ils couvraient les manifestations à São Paulo. Le cas le plus grave est celui du photographe Sérgio Silva, Futura Press, touché à l'œil par une balle en caoutchouc.

Les manifestations qui ont paralysé le pays dans la nuit de lundi dernier ont comme origine le réajustement du prix des tarifs des transports publics et un conflit avec la police militaire de São Paulo. Néanmoins, les manifestants laissent transparaître un sentiment d'insatisfaction avec la mauvaise qualité des services publics, la corruption et l’augmentation des dépenses publiques avec la Coupe du Monde 2014.

Crise économique et politique : les protestations brésiliennes sont devenues l’expression générale d’un mécontentement à l'égard de la classe politique nationale et, bien que n'étant pas spécifiquement adressée à la Présidente Dilma Rousseff, elles se produisent à un moment où Dilma lutte contre une croissance économique médiocre et se prépare pour les élections de l'année prochaine. Il y a là donc un signe d’alerte pour le gouvernement PT qui cherche la réélection.

17 juin 2013

Brésil, le paradis de Monsanto

Pendant que chercheurs, agriculteurs et mouvements sociaux anti OGM se mobilisent autour du monde, le nouveau soja transgénique Monsanto, l’Intacta RR2 Pro, pourra être cultivée dans 9 % des plantations brésiliennes dans la prochaine récolte 2013/14. Le président de Monsanto Brésil, Rodrigo Santos, a déclaré que « 3 millions de sacs de semences du soja Intacta RR2 seront mis à disposition sur le marché. Ce volume serait suffisant pour cultiver 2,5 millions d’hectares ».

Le groupe américain Monsanto est présent dans plus de 80 pays autour du monde et possède environ 80% du marché mondial de semences transgéniques et d’agrotoxiques.

Dans différents continents, l’entreprise cumule des accusations et des procès pour biopiratage, violations de droits, omission d’informations sur le processus de production des pesticides, manipulation génétique, paiement de taxes et de royalties, imposition d’un modèle d’agriculture basé sur la monoculture, dégradation de l’environnement et utilisation d’agrotoxiques.

Monsanto, installée au Brésil depuis 1963, possède 36 unités distribuées parmi 12 états brésiliens  – Alagoas, Bahia, Goiás, Maranhão, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Paraná, Pernambuco, Rio Grande do Sul, São Paulo, Tocantins et le Distrito Federal. Actuellement, le géant américain possède au Brésil 19 unités de recherche, 8 unités de production de semences, 2 unités de production d’herbicides, 3 unités de vente, 1 unité de distribution et 3 bureaux administratifs.

En 2013, le groupe américain prétend investir USM$ 1,53 en recherche et technologie partout dans le monde et une bonne partie de ces ressources seront appliquées au Brésil. Selon Eduardo Bezerra, directeur financier de Monsanto Brésil, ‘le pays est aujourd’hui le deuxième plus grand marché au monde, après les Etats-Unis. La filiale brésilienne de Monsanto a eu un bénéfice de 1,7 milliards d’euros en 2012, une hausse de 21,4% par rapport à 2011’.

Agronégoces & taxes : Le Brésil exporte la majeure partie de sa récolte de soja en Europe et en Chine, qui l’utilise pour produire le biodiesel ou comme aliment pour le bétail. On estime que 85% du soja brésilien soit génétiquement modifié. On ne connaît pas la proportion exacte car le soja Monsanto est entré illégalement au Brésil via l’Argentine à partir de 1998. En 2005, pour stopper la contrebande, le président Luiz Inácio Lula da Silva a légalisé la culture de soja GM dans le pays.

Une fois légalisé, Monsanto a commencé à imposer aux agriculteurs brésiliens une taxe de 2% sur la production de soja GM. Le groupe américain commercialise aussi du soja non GM et oblige les agriculteurs à séparer les deux variétés dans leurs plantations. Au cas où il y aurait la présence des deux variétés dans un même chargement, l’agriculteur sera pénalisé par une amende de 3% sur la production.

Le monde contre Monsanto : Pendant que l’invasion des semences génétiquement modifiées se poursuit au Brésil et que par la même occasion, les bénéfices du groupe américain ne cessent d’accroître, plus de 50 pays ont adhéré à la Marche contre Monsanto. La campagne contre l’entreprise américaine fut déclanchée suite à la vague de suicides des agriculteurs indiens qui se sont endettés après avoir été forcés par le marché d’utiliser des semences GM et des agrotoxiques.

Au Brésil, des ONGs, des chercheurs et quelques mouvements sociaux et des paysans restent mobilisés contre les OGMs, mais le mouvement contre Monsanto n’a pas eu beaucoup de répercussion dans le pays.

Greenpeace Brésil a publié en 2004, un guide pour le consommateur et a listé les produits fabriqués avec des OGMs. Depuis, le document n’a pas été mis à jour.

Pour en savoir + : http://www.youtube.com/watch?v=gE_yIfkR88M

Les associations mobilisées contre les OGMs au Brésil :

www.mpabrasil.org.br

www.mst.org.br

terradedireitos.org.br

www.greenpeace.org.br

Pour en savoir + : http://www.greenpeace.org.br/transgenicos/pdf/guia_consumidor.pdf

17 juin 2013

Un tiers des aliments consommés par les brésiliens est contaminé par les agrotoxiques

Depuis 2010 le Brésil occupe la première place dans le ranking de consommation d’agrotoxiques dans le monde. Un tiers des aliments consommés quotidiennement par les brésiliens est contaminé par des agrotoxiques, selon un dossier récemment publié par l’Association brésilienne de santé (Abrasco).

Le document de l’Abrasco met en avant que le marché brésilien d’agrotoxiques a augmenté 190% pendant les dix dernières années. En 2008, le Brésil a dépassé les États-Unis et est devenu le leader du marché, ce qui représente presque 20% de la consommation mondiale d’agrotoxiques et environ US$7,3 milliards.

Le plus gourmand en agrotoxique : le soja

D’après le dossier de l’association, la culture du soja a été celle qui a utilisé le plus d’agrotoxiques : 40% du volume total d’herbicides, d’insecticides, fungicides et d’acaricides. Ensuite, arrivent le maïs avec 15%, la canne à sucre et le coton avec 10% ; les citriques avec 7% ; le café, le blé et le riz avec 3% chacun. Selon la FAO, en 2008, environ 800.000 hectares de légumes ont été pulvérisés avec 22 fungicides différents.

Des risques pour la santé et recommandations à suivre

Selon Fernando Carneiro, chercheur pour l’Abrasco, la consommation prolongée d’aliments contaminés par des agrotoxiques pendant une période de vingt ans peut provoquer des maladies comme le cancer, la malformation congénitale, des disturbes endocriniens, neurologiques et mentaux.

Le dossier de l’association propose dix principes et recommandations afin d’éviter et réduire l’utilisation d’agrotoxiques dans les plantations et dans l’alimentation du brésilien et défend la nécessité d’entamer une « révolution alimentaire et écologique ».

Malheureusement, la tendance au Brésil est à la libéralisation de l’utilisation des agrotoxiques : il existe actuellement dans le Congrès national plus de 40 projets de loi dans ce sens.

Sources : Abrasco, IBGE, FAO

16 juin 2013

Cannes Lions 2013 : la publicité brésilienne investit le festival de la créativité

Les agences de publicité  brésiliennes ont investi plus de 2 millions d’euros en inscriptions à Cannes. Avec 3.473 travaux, un record, la publicité brésilienne participe de la ‘bagarre’ pour les lions du Festival.

Le Brésil fait partie du trio de tête et se trouve juste derrière les USA (6.078 travaux).

Pour son soixantième anniversaire, le Festival international de la créativité (du 16 au 22 juin à Cannes) bat son record de travaux déposés avec  35.675 entrées pour 92 pays représentés. Parmi eux, la France a déposé 1.454 entrées (1.237 en 2012). Le trio de tête 2013, par nombre d'entrées, est: Etats-Unis, Brésil et Royaume-Uni.

C'est la cinquième année consécutive que le chiffre des entrées à Cannes Lions est en augmentation, avec cette année une hausse de 4% par rapport à l'an passé (34.301 entrées en 2012). Sur les 16 catégories ouvertes cette année, la récente Creative Effectiveness Lions enregistre la plus grosse augmentation, avec 30% de travaux en plus par rapport à 2012. La plus forte baisse est enregistrée par la catégorie Titanium & Integrated (-15%).

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10 juin 2013

Brésil : en visite au Portugal aujourd’hui, la présidente Dilma devra établir plusieurs accords entre les deux pays

La visite de la présidente brésilienne Dilma Rousseff au Portugal, dont le programme officiel est limité à ce lundi, devra servir à établir des accords éducatifs et à discuter sur la participation des entreprises brésiliennes lors de la privatisation des entreprises portugaises. Parmi les entreprises portugaises à privatiser se trouvent les compagnies aériennes TAP, la Poste et les sociétés de distribution d'eau.

Interrogé par des journalistes brésiliens, le ministre brésilien du Développement de l'Industrie et du Commerce extérieur, Fernando Pimentel, a déclaré que "la BNDES pourrait financer les acquisitions par les entreprises brésiliennes".

Pour Lisbonne, le voyage devrait être un pas vers la fin d'un problème qui touche beaucoup de Portugais au Brésil: ce lundi, un accord sera signé entre les universités de deux pays pour faciliter la reconnaissance des diplômes des ingénieurs et des architectes ainsi que la possibilité pour les chercheurs brésiliens de venir travailler dans le Centre de nanotechnologie de Braga - institution luso-espagnole avec des équipements dernier cri - et dans le Centre de Biotechnologie de Cantanhede.

Encore dans le domaine de l'éducation, les portugais revendiquent que le veto pour que les étudiants brésiliens puissent choisir le Portugal dans le programme Science sans frontières soit levé.

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