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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
6 février 2013

Les assassinats de journalistes mettent la liberté de la presse brésilienne en échec

Un classement publié par Reporters sans frontières a révélé que le Brésil a perdu neuf places dans le classement de la liberté de la presse l'an dernier par rapport à 2011. Selon l'enquête de l’organisation, le Brésil occupe la 108e position sur un total de 179 pays évalués. Actuellement, le Brésil est derrière le Libéria, l'Ouganda, la Guinée-Bissau et le Paraguay.

Reporters sans frontières a signalé que « le scénario de la presse est gravement faussé [au Brésil], tout en soulignant que « très dépendante des autorités politiques au niveau de l'État, la presse régionale (ainsi que les blogs) est exposée à des attaques, à la violence physique et à la censure ».

L'institution a également déclaré que la violence contre les journalistes au Brésil a été aggravée pendant la campagne pour les élections de 2012. La première place dans le classement de la liberté de la presse est occupée par la Finlande, suivie par les Pays-Bas et le Luxembourg. Les États-Unis se trouvent à la 32e place. La Corée du Nord et la Syrie sont parmi les pays ayant les plus mauvaises performances.

La réalité brésilienne : violence contre les journalistes du nord au sud du pays

La Fédération nationale des journalistes (FENAJ) a publié un rapport sur la situation de la presse brésilienne et a exigé du Ministère de la Justice que les crimes soient investigués et que les responsables soient traduits en justice.

En 2011, le Brésil est décrit comme l'un des pays avec le plus de cas d'assassinats de journalistes selon le rapport Violence et liberté de la presse au Brésil, de la FENAJ.

La région Nord-est occupe la 1ère position dans le ranking, avec 17 cas. En deuxième place la région Sud-est, avec 9 cas. Indépendamment de la position, les 40 cas de violence contre les journalistes décrits dans le rapport de la FENAJ démontrent que travailler avec l’information est très risqué partout au Brésil.

Tableau de la violence selon le type d’agression :

42% agressions physiques et verbales causées par des politiciens et des policiers

18% censure et procès-verbaux

13% détention, emprisonnement et torture

12% menaces

2% assassinats

Le rapport souligne encore que la grande majorité des agresseurs (25%) appartiennent à la classe politique et à la police. Ensuite apparaissent les entrepreneurs, 17%, les joueurs de football, les entraîneurs, les gardes du corps, les directeurs de télé et les maîtres de cérémonie.

Source: Opinião e notícia, FENAJ

Texte : S.Conte

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