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Brasilidade - notícias com um toque brasileiro
30 décembre 2010

Économie brésilienne: à la fin de l'ère Lula, l'économie vit le meilleur moment de ces 25 dernières années

Après huit ans et une crise financière mondiale, la croissance du PIB brésilien est le plus élevé des 25 dernières années. Et Guido Mantega avertit : la croissance va se poursuivre à un rythme soutenu dans les prochaines années.

L'annonce de la croissance économique brésilienne circule encore sous la direction du gouvernement de Lula. Le président prend congé du poste en laissant l'économie nationale à son meilleur niveau : les résultats du troisième trimestre de 2010 déjà assurent au pays une croissance d'au moins 7,5% cette année.

Même si la fin de l'administration Lula est proche, le ministre des Finances, Guido Mantega, annonce aussi qu’il continuera à servir au sein du gouvernement Rousseff.

Le ministre explique que « le monde a changé son regard à propos du Brésil. Nous avons réussi à changer le seuil de croissance de l’économie brésilienne, qui désormais croit avec de chiffres supérieurs à 5% ».

À la fin du deuxième mandat de Lula, le Brésil est l’économie du G20, derrière la Chine et l’Inde, qui a plus progressé.

Économie globale : les BRICs sont les plus optimistes avec l’économie en 2011

Les pays du groupe BRIC - Brésil, Russie, Inde et Chine - sont, en moyenne, les plus optimistes par rapport à 2011. En moyenne, 49% des interviewés croient que 2011 sera une année de prospérité économique.

Parmi eux, la plus grande expectative observée vient de la Chine (58%) et la moins bonne de la Russie (30%, moyenne globale).

En revanche, les pays les plus développés ne se font pas d’illusions. Parmi les pays du G7 - US, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon -, 17 % des personnes interrogées croient à la prospérité en 2011 et 41% trouve que la situation ne changera pas l’année prochaine.

Économie latino-américaine : l’Amérique latine se prépare pour 2011

2010 touche à sa fin et l’Amérique latine se prépare pour 2011 avec un brin d’incertitude en ce qui concerne certaines des plus grandes économies de la région.

Brésil

Guido Mantega, ministre des Finances, reste au gouvernement. Afin d’éviter le réchauffement de l’économie, le président de la Banque centrale, Henrique Meirelles, a été obligé d’augmenter les taux d’intérêt, actuellement à 10,75%.

Meirelles sera remplacé par Alexandre Tombini. Les marchés calculent que la BC devra augmenter encore plus les taux, ce qui pourra provoquer une pression sur le real, déjà très valorisé. Au même temps, les dépenses avec le programme social de la Bourse Famille, resteront d’actualité.

Argentine

L’Argentine devra élire un nouveau président en 2011. Est-ce que Cristina Kirchner sera l’élue ? Peut-être. Cristina Kirchner aura certainement le pouvoir économique total en 2011 car les politiques argentins non pas réussi à approuver le budget pour l’année prochaine. Ainsi, Cristina Kirchner pourra gouverner par décret.

L’inflation argentine est actuellement supérieure à 25% et le pays vient de reprendre contact avec le FMI. 2011 pourra être une année difficile pour les argentins.

Mexique

Pour le moment, l’économie mexicaine démontre une certaine résistante avec une bonne performance dans le secteur de la production, en particulier dans l'industrie automobile.

Mais la faiblesse des Etats-Unis devrait se traduire par une croissance plus lente au sud de la frontière en 2011, ce qui mènera la Banque centrale mexicaine à maintenir les taux d'intérêt à 4,5% l'année prochaine.

Malheureusement, la demande américaine pour les exportations illégales mexicaines, sans lesquelles il n'y aurait pas de cartels de la drogue au Mexique, ne devrait pas diminuer.

Pérou

Malgré le plus haut taux de croissance prévu pour 2010 parmi les principales économies d'Amérique latine (8,3%), le président du Pérou, Alan Garcia, a seulement 34% d'approbation de la population nationale.

Garcia a dirigé le pays pendant un bon moment pour l'économie, même si les gains n’ont pas été équitablement répartis entre la population péruvienne : tandis que les zones urbaines (dans les zones côtières) ont récolté les bénéfices, les zones rurales, plus élevées, demeurent pauvres.

Garcia ne peut briguer à nouveau pour la présidence lors des prochaines élections en avril 2011. Mais la fille de Fujimori, Keiko, espère remporter les élections avec son parti Fuerza 2011. Elle est en concurrence avec le successeur de M. Fujimori, Alejandro Toledo, et un ancien maire de Lima, Luis Castañeda. 

Venezuela

Le Venezuela a une triste année en 2010, avec la plus mauvaise performance économique dans la région, sans parler de l'inflation la plus élevé : 30% par an. Et avec le contrôle de l'État sur l'économie au cours de la période, Chavez et ses alliés ont peu de personnes à blâmer.

Le président n'a pas encore de mise en oeuvre sa menace de nationaliser le géant alimentaire et de boissons Polar, la plus grande entreprise privée du pays. Même l'industrie du pétrole, responsable pour 90% de l'afflux de devises étrangères au Venezuela et 50% des bénéfices du gouvernement, est en souffrance.

En 2011, on s'attend à une croissance lente au Venezuela et peut-être à une autre dévaluation du bolivar. Il est également prévu que de plus en plus d'entreprises étrangères s'éloignent du pays par crainte d’être nationalisées.

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