30 décembre 2008
Maurício Oliveira : un univers riche et ouvert sur le monde
Maurício Oliveira est un peintre brésilien (né à Salvador, Bahia) figuratif et coloriste âgé de 29 ans. Il emploie des techniques mixtes et l’huile sur toile. Artiste et citoyen du monde, il a baladé sa palette et exposé son travail dans plusieurs pays: Brésil, Portugal, République Tchèque, US, France. Depuis quelques années, Maurício a posé ses valises à Montpellier, lieu d’accueil, d’inspiration et de création.
Carnet intime
Livre préféré : La version brésilienne de Lettres à Théo de Vincent Van Gogh
Peintre préféré : Picasso
Chanteur préféré : La chanteuse française Camille
Plat préféré : La cuisine brésilienne, spécialement la bahianaise, bien pimentée
Dieu : Je ne sais pas qui c’est. Dieu est un miroir que je besoin de casser
Super héros : Spiderman et Batman
Mon adresse préférée en France : Le Parc Méric à Montpellier
Mon adresse préférée au Brésil : La plage du Rio Vermelho à Salvador, Bahia
Brasilidade : Qu’est-ce que le mot ART signifie pour toi ?
M.O. : L’art signifie créer, travailler, développer, inventer, tout ce que l’on veut sauf ne rien faire. L’art est action, mouvement.
Brasilidade : Comment définir, expliquer et raconter tes peintures ?
M.O. : En deux mots ? Une quête. Je cherche quelque chose dans la peinture et je m’en sers de la figuration pour atteindre un autre univers. Ici, je suis très touché par le temps qu’il fait. À Salvador, je peignais beaucoup les noirs, les métis, je passais des heures à la plage en train de peindre la vie, les gens. À Prague, j’ai commencé à peintre les blancs, car il est très rare de croiser un noir dans les rues ! (rires) Ensuite, il y a eu Madrid et Montpellier. Mes peintures reflètent la façon de vivre européenne et subissent une sorte d’effet climatique local (rires).
Brasilidade : Qu’est-ce que la France et le Brésil représentent pour toi ?
M.O. : J’aime beaucoup la France. Je ne me sens pas français. C’est comme si j’avais une autre identité. Le Brésil est ma patrie, ma langue. Il me touche, c’est très fort, mais je me protège contre la saudade (la nostalgie, le manque). Le Brésil, c’est comme chez ma mère : j’y vais quand je veux !!
Brasilidade : Vivre et peindre en dehors du Brésil. C’est possible ?
M.O. : Vivre en dehors du Brésil c’est une expérience nouvelle. Mes peintures ne sont ni brésiliennes ni françaises ni tchèques. Elles sont moi, Maurício. Je m’adapte facilement à l’endroit où je pose mes valises et mes pinceaux et mes pots de peintures suivent le mouvement. Mes peintures s’adaptent aussi à l’environnement. Mon travail a beaucoup évolué depuis que je vis à Montpellier. J’espère que cette évolution va se poursuivre en 2009 et que plusieurs expositions verront le jour.
Pour en savoir + : www.mauriciooliveira.free.fr